L'URSS à l'époque de Staline (Collège)

Résumé du document

Lénine décide alors d'engager la NEP (la Nouvelle Politique Economique). Il supprime les réquisitions dans les campagnes, qui poussaient les paysans à ne produire que pour leur consommation, et les remplace par un impôt fixe en nature. Il autorise les petites entreprises industrielles et commerciales privée. Enfin, il attire les capitaux et les techniciens de l'étranger (...)

Extraits

[...] Contrôlés par l'Etat, les médias font de la propagande (presse, cinéma, radio, affiches) font de la propagande : ils chantent les louanges de Staline et entretiennent le culte de la personnalité ; ils vantent les réalisations du régime ainsi que la supériorité du socialisme stalinien sur tout autre système. L'Etat ment : il truque les statistiques sur la production ou retouche les photographies gênante pour Staline. La population est très encadrée et même embrigadée par l'Etat. A l'école, on enseigne le communisme stalinien comme un nouveau catéchisme. En dehors de l'école, les enfants font partie d'une organisation, les Jeunes Pionniers, qui inculque la nouvelle morale communiste dont la délation. [...]

[...] Lénine se méfiait de Staline. Mais Staline, qui use d'un discours simple et modéré et qui se présente comme le meilleur disciple de Lénine obtient le soutien de la majorité du parti, qui est surtout composé de gens peu instruits. En 1927, il exclut du parti son principal rival, Trotski, et il devient le maître du parti et du pays. La collectivisation En 1929, Staline abandonne la NEP et décide que les paysans doivent regrouper leurs terres dans de vastes exploitations collectives, les kolkhozes (exploitation collective). [...]

[...] Dans cette optique, Staline s'efforce de transformer la société soviétique pour arriver à son but. STALINE a besoin de l'adhésion totale du peuple au projet socialiste. Pour cela, il met en place une propagande incessante. Tous les arts comme le cinéma, la photographie, les arts graphiques et la poésie sont mis au service du régime et du culte de sa personnalité. La population est embrigadée et participe à de grandes manifestations publiques en l'honneur du régime et de Staline. Ce contrôle quais absolu serait impossible sans la terreur imposée par la police politique qui surveille la population et arrête les supposés opposants. [...]

[...] Entre 1922 et 1924, la plupart des Etats européens reconnaissent officiellement l'URSS, dont Moscou est devenue la capitale. A la fin de la guerre civile, la situation économique est catastrophique. En 1921-1922, une famine ravage le pays. Le mécontentement grandit. Lénine décide alors d'engager la NEP (la Nouvelle Politique Economique). Il supprime les réquisitions dans les campagnes, qui poussaient les paysans à ne produire que pour leur consommation, et les remplace par un impôt fixe en nature. Il autorise les petites entreprises industrielles et commerciales privée. [...]

[...] Un organisme d'Etat, le Gosplan, est chargé d'élaborer un plan quinquennal ; il privilégie l'industrie lourde (sidérurgie), les biens d'équipement (électricité, chemin de fer) et les industries d'armement. Pour produire plus et mieux, l'Etat engage un gris effort de formation de la main-d'œuvre. Il renforce la discipline dans les usines et glorifie le travail : le mineur Stakhanov, qui abat 14 fois plus de charbon que ne l'exige la norme, est érigé en héros national. La production industrielle fait un bond et, en 1939, l'URSS est la troisième puissance industrielle. [...]