- A la fin de la guerre civile, l'économie de l'URSS est ruinée : les productions agricoles et industrielles se sont effondrées. Dans tout le pays, la population vit dans une misère extrême. En 1921 une terrible famine provoque la mort de 5 millions de personnes.
- Le mécontentement grandit. Les marins du port de Cronstadt sur la mer Baltique, qui avaient soutenu la révolution bolchevique en 1917 et pendant la guerre civile, se révoltent. Leur mutinerie est durement réprimée par Trotsky, chef de l'Armée rouge.
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[...] Après la mort de Lénine il défend l'idée d'une extension internationale de la révolution et s'oppose à Staline qui l'exclut du parti en 1927 et l'oblige à s'exiler. Brillant intellectuel, il publie de nombreux ouvrages durant son exil. Il meurt assassiné par un agent de Staline à Mexico en 1940. La situation au lendemain de la guerre civile (1920-1921) A la fin de la guerre civile, l'économie de l'URSS est ruinée : les productions agricoles et industrielles se sont effondrées. Dans tout le pays, la population vit dans une misère extrême. En 1921 une terrible famine provoque la mort de 5 millions de personnes. [...]
[...] La terreur stalinienne. Dès 1929, des catégories entières de la population sont menacées de déportation et de mort : les koulaks qui refusent la collectivisation, les ouvriers des usines qui n'arrivent pas à atteindre les objectifs de production, les personnes qui ont été dénoncées pour comportements "anti- socialistes" et même celles qui circulent sans le passeport intérieur obligatoire. Des millions d'hommes et de femmes sont ainsi déportés dans des camps de travail appelés goulags, essentiellement situés dans l'Oural et en Sibérie, où l'on manque de main-d'œuvre. [...]
[...] C'est pourquoi, en 1929, Staline décide d'abandonner la N.E.P. Il impose, afin de rattraper le retard de l'URSS, la collectivisation de l'économie tout entière et l'encadre par un plan quinquennal qui fixe pour chaque secteur les objectifs de production à atteindre. La collectivisation des terres. Les paysans doivent mettre en commun leurs terres, leurs outils et leur bétail dans de grandes fermes collectives, les kolkhozes. Ces derniers fournissent à l'Etat une partie de leur production ; le reste est partagé entre les paysans en fonction du travail fourni. [...]
[...] Les paysans doivent verser une quantité de blé à l'Etat, fixée à l'avance, et ont la possibilité de vendre librement le reste de leur production. Dans les villes les petites entreprises industrielles et commerciales privées sont à nouveau autorisées. Elles peuvent vendre leurs produits et embaucher librement leurs ouvriers selon les lois de la concurrence. Les grandes entreprises industrielles, les banques et les transports restent sous le contrôle de l'Etat mais reçoivent des sommes importantes pour se moderniser et augmenter leur production. La N.E.P est un succès, la situation du pays s'améliore. Les productions agricole et industrielle redécollent. [...]
[...] La société est modifiée : l'industrialisation a provoqué un exode rural important et le nombre d'ouvriers a considérablement augmenté. Dans les campagnes, les paysans aisés ont disparu. Le coût humain de la modernisation de l'URSS est énorme. La collectivisation précipitée de l'agriculture, liée à de mauvaises conditions climatiques, a provoqué en 1933 une terrible famine qui a fait 6 millions de morts. Et les méthodes autoritaires et la mise en valeur de régions hostiles, telle la Sibérie, ont fait des millions de victimes. UN ETAT TOTALITAIRE 1929-1941. [...]
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