Avec une vision utopique du monde réel et avec pour principal objectif de supprimer les classes sociales pour instaurer l'égalité, Joseph Staline devient en 1929 dirigeant de l'URSS. Dès lors, il entreprend de réformer l'Union Soviétique : les terres agricoles sont collectivisées sous la forme de kolkhozes, les biens de productions agricoles et industriels sont mis en commun et la propriété privée est supprimée. Dix ans après son accession au pouvoir, la Seconde Guerre Mondiale est déclarée. L'Armée Rouge, force militaire soviétique, s'engage dans les combats et participe, avec l'aide des Alliés, à la libération de l'Europe. Mais l'URSS a elle aussi été touchée par les batailles et les destructions de logements, de réseaux de transports, d'usines, sont parfois dramatiques. Comment Staline s'y prend-il pour restaurer l'URSS suite à la Seconde Guerre Mondiale ?
Le dirigeant soviétique tend à reconstruire l'économie épuisée de l'URSS, mais il utilise comme instrument du pouvoir, le Stalinisme atteignant son paroxysme entre 1945 et 1953, date à laquelle meurt Staline.
[...] Encore une fois, les besoins de son peuple sont mis de côté par Staline. Par la suite, les secteurs véritablement nécessiteux, tels que l'agriculture, ne recevront pas d'investissements qui auraient dû pourtant provenir des bénéfices de l'industrie militaire par exemple. Ce plan a cependant permis à l'URSS de devenir une puissance industrielle en 1953. Il faut toutefois noter un retard de l'agriculture et des biens de consommation, ces deux secteurs n'étant pas pris en compte dans le quatrième plan quinquennal de l'URSS, plan de reconstruction économique. [...]
[...] Si les communistes n'hésitent pas à mettre en avant leur chef, Joseph Staline, et à promouvoir leur système, ils refusent cependant toute critique. En 1947, un haut fonctionnaire soviétique demande l'asile aux Etats- Unis et écrit J'ai choisi la liberté livre très critique de son pays natal. L'URSS nie tout. Ainsi, un contrôle des esprits et des moyens d'expression personnelle se met en place. Les intellectuels sont les premiers visés par ce contrôle. Andrei Jdanov est chargé d'organiser une campagne doctrinaire, incontestable vague de répression Stalinienne, la Jdanovchtchina. [...]
[...] S'équiper pour la guerre a un certain coût, l'industrie militaire étant plutôt onéreuse. Dans les années 1945-1946, une terrible sécheresse touche l'URSS. Elle entraîne une famine chez les plus pauvres et on constate des cas d'épidémies dues aux carences entraînées par la malnutrition. C'est la décadence des kolkhozes mais l'état ne peut rien contre cela: l'économie soviétique est épuisée et ne peut faire face, les affamés sont laissés pour compte. La perte économique constatée est évaluée à un peu plus du quart de la richesse nationale soviétique, perte assez conséquente. [...]
[...] L'empire de Joseph Staline sur l'économie de son pays est incontestable. Ce pouvoir de décision lui sert bien sûr d'une part à la reconstitution de l'Union Soviétique mais aussi d'autre part à cultiver un culte de la personnalité grandissant. La période 1945-1953 est en effet une ère d'apogée du Stalinisme. Si l'Union Soviétique sort de la Seconde Guerre mondiale, elle en sort également vainqueur. Staline et l'Armée rouge bénéficient dès lors d'un prestige immense. Ils font la fierté de la population soviétique qui leur voue une confiance énorme. [...]
[...] L'antisémitisme devient partie intégrante de l'idéologie Stalinienne. Ainsi en 1953, des médecins juifs du Kremlin sont arrêtés et accusés de travailler pour les Américains. C'est le complot des blouses blanches Des vagues de purge sont lancées contre ses collaborateurs les plus proches, il veut par ce moyen éviter que ceux-ci ne restent trop longtemps au pouvoir et prennent trop d'importance, ce qui le menacerait en tant que chef suprême. Dans les derniers moments de sa vie, la méfiance de Staline ne va que grandissante, même ses enfants ne sont épargnés. [...]
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