La politique étrangère de l'URSS (1945-1991)

Résumé du document

La deuxième partie du XXème siècle fut marquée par la bipolarisation du monde : bloc de l'est, socialiste marxiste mené par l'URSS et bloc de l'ouest, libéral mené par les Etats-Unis. A la sortie de la guerre de 39-45, les deux pays sont théoriquement alliés mais, rapidement, les tensions apparaissent et un conflit larvé apparaît : la Guerre froide. De plus, l'URSS se positionnant comme le leader du bloc de l'est, il lui faudra aussi gérer les territoires communistes dans le monde (...)

Extraits

[...] voie est libre pour instaurer un régime copié sur celui des soviétiques et de Staline (économie : nationalisation, collectivisation, planification ; politique : interdiction de l'opposition, rôle dirigeant du PC, pas d'élections libres). Je De son côté, l'URSS va maintenir son contrôle en mettant en place le Kominform (1947), organe réunissant les PC d'Europe sous domination du PCUS et permettant à l'URSS de dicter ses volontés ainsi que le COMECON (1949), organe similaire au Kominform mais dans le domaine économique selon besoin de l'URSS. [...]

[...] -Ces répressions vont connaître leur prolongement dans la doctrine de la souveraineté limitée de Brejnev (qui prend la relève de Khrouchtchev en 1964) suite au printemps de Prague de 1968 les démocraties populaires, dans leur besoins d'indépendance, peuvent s'organiser seuls dans certains domaines (La Roumaine pratiquera une politique relativement autonome, la RDA pourra mener une politique indépendante vis-à-vis de la RFA par exemple) tant qu'elles ne remettent pas en cause les fondements du régime (Pacte de Varsovie, régime socialiste, rôle central du PC, etc Doctrine qui va rester en œuvre partout en Europe de l'Est jusqu'en 1985. Ainsi, passant d'un refus total d'une voie secondaire au développement socialiste (Staline), l'URSS est devenue moins radicale et semble accepter certaines divergences (notamment en matière économique) mais refuse toute divergences idéologiquement trop forte (l'existence de partis d'opposition par exemple). Néanmoins apparition de voies nationales vers le socialisme. La gestion des voix nationales vers le socialisme - La Yougoslavie : 1945 seul pays à entrer directement dans le communisme (avec l'Albanie) grâce à l'influence de Tito dans la résistance. [...]

[...] La citadelle assiégée de Staline -L'extension du communisme de Staline provoque de vives réactions à l'ouest (1947, discours de Truman endiguement du communisme par soutient économique). Les premières tensions apparaissent en Grèce (entre communiste soutenue par URSS et royaliste soutenue par Etats-Unis) jusqu'en 1949 et la victoire des royalistes. URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est E De même, l'URSS va refuser le plan Marshall de Juin 1947 et l'imposer à ses pays satellites d'Europe de l'est, jugeant le plan impérialiste. [...]

[...] La Politique étrangère de l'URSS (1945-1991). INTRODUCTION : La deuxième partie du XXème siècle fût marquée par la bipolarisation du monde : bloc de l'est, socialiste marxiste mené par l'URSS et bloc de l'ouest, libéral mené par les Etats-Unis. A la sortie de la guerre de 39- 45, les deux pays sont théoriquement alliés mais, rapidement, les tensions apparaissent et un conflit larvé apparaît : la Guerre Froide. De plus, l'URSS se positionnant comme le leader du bloc de l'est, il lui faudra aussi gérer les territoires communistes dans le monde. [...]

[...] En effet, même si officiellement, les deux blocs doivent respecter leur zone d'influence, l'URSS va soutenir rapidement le vietminh dans la guerre du Vietnam se faire le champion de l'anti colonialisme au dépend des Etats-Unis qui revendique eux- aussi ce rôle (durant la crise de Suez de 56 notamment) afin de développer les idées socialistes dans le Tiers-Monde et se positionner du côté arabe dans les guerres Israel/pays arabes (en 1967 notamment) face aux Etats-Unis soutenant Israel. URSS est URSS est URSS est URSS est URSS est Ainsi, même si les années 60 marquent le début de la fin du condominium américano-soviétique dans le monde et de la détente, elles préfigurent aussi du retour à une logique de guerre froide : la guerre fraîche. [...]