Les nombreuses défaites russes pendant la Première Guerre mondiale affaiblissent le régime tsariste, déjà sur la défensive. La désorganisation du pays est totale, les grèves et les émeutes se multiplient ce qui aboutit à la révolution de février 1917 et à l'abdication du Tsar puis de son frère. Mais le nouveau gouvernement déçoit très rapidement. Le pays s'auto-organise, des Soviets, conseils élus de délégués ouvriers ou soldats, se mettent en place. Défenseur des thèses marxistes, Lénine, alors en exil, retourne à Saint-Pétersbourg en avril et met en avant la nécessité d'une révolution prolétarienne immédiate. Dans la nuit du 24 au 25 octobre, les bolcheviks prennent le contrôle de Saint-Pétersbourg, capitale du pays. Le nouveau régime est alors confronté à de nombreuses difficultés. Une guerre civile éclate dans le pays : l'Armée blanche, regroupant libéraux, tsaristes et mencheviks, assaille le régime qui doit aussi faire face à la guerre mondiale qui se poursuit tandis que les gouvernements occidentaux lui sont clairement hostiles (...)
[...] Ainsi, l'attaque allemande du 22 juin 1941 est une vraie surprise. II. L'URSS tente de profiter de son nouveau statut après le second conflit mondial pour diffuser son modèle dans le monde entre 1941 et L'engagement soviétique pendant la guerre renforce sa position internationale Durant les premiers mois de la guerre, l'URSS est en grande difficulté, les armées allemandes avancent très rapidement. Malgré de nombreuses résistances, les Allemands multiplient les offensives. Mais dès 1943, les Soviétiques lancent une vaste contre-offensive, repoussant les Allemands jusqu'à Berlin qu'ils prennent le 2 mai 1945, ce qui mène à la capitulation de l'Allemagne le 8 mai 1945. [...]
[...] Enfin nous montrerons que l'URSS, malgré de nombreuses initiatives, ne résiste pas à l'évolution du monde entre 1969 et 1991. I. L'URSS tente de se réinsérer dans le concert des nations de 1919 à Une lente réintroduction dans le concert des nations Le régime bolchevik qui se met en place se heurte très rapidement à l'hostilité et à la méfiance des puissances occidentales. La révolution mondiale semble devoir ne pas se produire dans l'immédiat malgré la création du Kominterm en 1919 dans le but de conduire cette révolution en encourageant la naissance de partis communistes liés à Moscou dans les pays européens ce qui marque les premiers pas de l'influence soviétique en Europe. [...]
[...] Il doit accepter en 1989 l'ouverture du mur de Berlin. En 1990, il est reçu au G8. Mais Gorbatchev mène aussi une politique intérieure intense visant à refonder le système tout en responsabilisant les individus en leur faisant prendre conscience des difficultés de l'économie soviétique. Ces politiques, la perestroïka et le glasnost, amorcent ainsi des changements brutaux que Gorbatchev ne parvient plus à contrôler. Les habitants se détachent du régime et attendent son effondrement. Dès 1990 l'économie est paralysée, l'URSS doit accepter l'aide alimentaire internationale, d'abord pour l'Arménie puis pour le pays entier. [...]
[...] Elle soutient la République espagnole en 1936 via l'envoi de conseillers militaires et encourage les communistes à former des Brigades Internationales, alors que la France et la GB refusent de s'engager Les EU reconnaissent l'URSS en 1933 tandis que le pays signe des pactes de non-agression avec la Pologne, les Pays-Baltes, la Finlande et la France en 1932. En 1935, des alliances sont conclues entre la France, l'URSS et la Tchécoslovaquie, prévoyant une assistance militaire en cas d'agression. Mais ces alliances n'aboutissent pas, en France, Laval préfère se rapprocher de l'Italie Lors de la marche à la guerre, l'URSS privilégie la sauvegarde de ses intérêts. [...]
[...] Le pays est alors dans une situation de dangereux isolement. Hitler, quant à lui, ne modère pas ses ambitions concernant l'Europe de l'Est, il annexe le reste de la Tchécoslovaquie et se tourne avec la Pologne. Face à ce danger, l'alliance avec l'URSS devient un enjeu crucial. La France et la GB commencent des négociations mais elles trainent en longueur tandis que le gouvernement soviétique cherche à éloigner de ses frontières le conflit qui s'annonce. Il signe donc l'accord germano-soviétique le 23 août 1939 qui prévoit une stricte neutralité et délimite des zones d'influence mutuelle permettant à l'URSS de s'étendre en Europe de l'Est. [...]
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