URSS, Deuxième Guerre mondiale, Guerre Froide, Staline, Churchill, Varsovie, Yalta, SDN, ONU, Truman, Berlin, Potsdam
Il s'agira d'analyser les rapports de Staline avec les Alliés dans l'optique d'une chute de l'Allemagne nazie et dans l'administration de cette dernière ainsi que de ses soutiens. L'Allemagne n'est pas le seul enjeu pour Staline, puisqu'il va chercher à placer ses pions aussi bien en Europe qu'en Asie. Dans cette bataille stratégique, Churchill s'avère être un de ses principaux interlocuteurs et à cet effet, une partie sera spécialement allouée aux relations et rivalités entre l'URSS et la Grande-Bretagne. La période étudiée concernera donc les années précédant la fin de la guerre, dès 1943, à l'avènement de la Guerre Froide, en 1945.
[...] Churchill est battu aux élections et remplacé par le travailliste Attlee. Staline ne veut pas provoquer les Etats-Unis, juste la GrandeBretagne. Il sous estime le phénomène qui est en train de se produire et qu'il ne perçoit pas : la cristallisation progressive des occidentaux sous les Etats-Unis. Un sentiment de solidarité occidentale commence à se former dans tous les pays occidentaux. Cette séparation idéologique et géographique permet d'achever tout espoir de paix avec l'URSS : c'est l'avènement de la guerre froide. [...]
[...] Une fragile répartition des sphères d'influence Le partage Churchill se rend à Moscou en octobre 1944, il cherche naïvement à partager les sphères d'influences avec Staline. L'URSS obtient 90% d'influence en Roumanie, pour la Grèce c'est le contraire, la Yougoslavie et la Hongrie sont partagées. Staline accepte sans difficultés ; il respecte en partie ce deal puisque la Grèce échappe au communisme et reste sous influence britannique. Cela n'empêche pas les Etats-Unis de rester méfiant. Une socialisation planifiée A la fin 1944 et au début de l'année 1945, Churchill s'inquiète de plus en plus des appétits de Staline, même si en sa présence il semblait apprécier l'homme. [...]
[...] La période étudiée concernera donc les années précédant la fin de la guerre, dès 1943, à l'avènement de la guerre froide, en 1945. Nous pouvons donc poser la problématique suivante : Quels ont été les enjeux et la politique menée par Staline par rapport aux Alliés de 1943 à 1945 ? Quelles ont été ses ambitions personnelles ? Préparer la fin de la guerre : Staline et les Alliés Négocier pendant la guerre Les tensions entre l'URSS de Staline et les Alliés durant la Deuxième Guerre mondiale se cristallisent autour de trois points : La question polonaise Elle se décompose en deux aspects, avec la question des frontières et la défaite de Stalingrad. [...]
[...] L'URSS dans la SDN Après la conférence de Yalta, c'est l'euphorie du coté occidental. Pour Roosevelt, c'est l'avènement d'un nouvel ordre mondial. Dans l'esprit de Roosevelt, le plan essentiel à mettre en place était la participation de l'URSS à l'ONU. Idéalement, tous les litiges pourraient être résolus par l'ONU. Staline n'a accepté de l'intégrer que si les membres permanents ont un droit de véto, ce que les anglosaxons et les Etats-Unis acceptent. Le principe de l'unanimité est également reconnu. A l'issu de la conférence, Churchill fait lui l'éloge de la modération de Staline et déclare que l'on peut se fier à ses promesses. [...]
[...] Il va ensuite installer au pouvoir, le 21 juillet 1944, dans les territoires polonais libérés par l'armée rouge, le comité de Lublin. L'insurrection de Varsovie Le drame polonais est visible lors de l'insurrection de Varsovie organisée par le gouvernement de Londres en 1944. Les troupes de l'armée rouge sont à quelques kilomètres de Varsovie, le peuple se soulève dans l'espoir de reprendre leur capitale aux mains des Allemands sans l'aide de l'URSS. Cette insurrection dure deux mois, les occidentaux leur donnant des armes et des vivres. Mais les soviétiques n'acceptent pas de faire transiter cette aide. [...]
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