La Seconde Guerre mondiale a profondément affecté le continent européen, a modifié les rapports entre les Etats, certains comme la Pologne ou l'Autriche étant annexés par le Reich allemand. Aux deux grands vainqueurs de la guerre, les Etats-Unis et l'URSS, a incombé la lourde tâche, après avoir libéré cette Europe, de la réorganiser. L'entente aurait perduré entre les Alliés s'ils n'avaient chacun eu une vision profondément différente de l'autre quant à la reconstruction du Vieux Continent, vision inspirée par l'idéologie que chacun d'eux défendait. C'est ainsi que toute l'histoire de l'Europe de 1945 à 1990 est profondément influencée par cette opposition (...)
[...] L'URSS et les démocraties populaires de 1945 à 1990 I. La formation du Bloc Est. (1945-55) 1. La libération des pays satellites du nazisme et leur occupation La férule russe et les victoires communistes L'organisation du bloc par l'URSS. II. Les relations pendant la coexistence pacifique et la détente. (1956- 80) 1. La déstalinisation change les rapports internes entre l'URSS et les pays satellites Une ouverture à l'Ouest impossible, ou alors limitée et difficile Au niveau international, le problème allemand et le schisme yougoslave. [...]
[...] Les communistes prennent le pouvoir en Pologne en janvier 1947, par des élections dont la régularité reste à démontrer. Tchécoslovaquie : après le ‘coup de Prague' (février 1948), elle bascule aussi définitivement dans le camp communiste. Ce ‘coup de Prague' consistait en un noyautage, une infiltration des alliés politiques de Gottwald, le Premier ministre communiste, de la police. Les ministres de l'opposition protestent et démissionnent, ce qui permet au PC Tchèque d'organiser d'imposantes manifestations (du 17 au qui pousse le président Bénès à accepter un gouvernement à majorité communiste. A sa mort, les communistes détiennent tous les pouvoirs. [...]
[...] Mais bientôt ces ‘pays frères' n'ont plus eu aucune indépendance, politique, économique, ni militaire, et ce, pour plus de quarante ans. A la domination nazie succède la férule soviétique. Lorsque cette dernière oppression s'achève, pendant le mandat de Gorbatchev, qui rompt avec la politique traditionnellement interventionniste de l'URSS, les peuples fêtent leur liberté, mais à ces fêtes succèdent des matins qui déchantent, matins ternis par la paupérisation grandissante, les problèmes sociaux, les nationalismes et la nostalgie d'un temps révolu où tout allait si bien. [...]
[...] Havel est élu à sa place. L'URSS n'a pas bougé, car Gorbatchev savait la situation perdue il avait officieusement laissé paraître cette conviction lors de la commémoration de la création de la RDA. Ces révolutions ont cependant ébranlé l'URSS elle-même, puisque sur ce modèle, les Pays Baltes ont proclamé leur indépendance dès 1990. Plus inquiétantes sont les conséquences économiques de ce passage brutal du modèle soviétique au modèle capitaliste III Les conséquences de 40 ans de domination soviétique et d'économie communiste. [...]
[...] Toutefois, en Europe orientale, cette libéralisation débouche plus rapidement sur un rejet de l'Etat communiste. En juillet 1989, les pays membres du Pacte de Varsovie réaffirment la souveraineté politique de chacun : désormais, l'on ne craint plus l'intervention de l'Armée Rouge ! La doctrine Brejnev est enfin abandonnée. Les révolutions de 1989 dans les démocraties populaires ont été diverses, plus ou moins achevées, plus ou moins violentes, et se sont déroulées sans intervention soviétique, avec parfois même l'assentiment de Moscou. En Roumanie, la foule manifeste et l'armée fraternise avec elle. [...]
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