Dissertation d'Histoire sur les démocraties populaires et l'URSS (1945-1989). Elle est agrémentée d'exemples.
[...] Pour ce qui est de l'industrie, on a une phrase de nationalisation des mines, scieries, centrales électriques, transports, banques et assurances, etc La planification dirigiste est instaurée, elle concerne l'industrie lourde. D'autres caractéristiques des démocraties populaires : un parti unique (le PCUS), et un rejet du plan Marshall. Le CAEM, organisation de l'action commerciale des démocraties populaires, prévoit 80% des échanges avec l'URSS. Enfin, les démocraties populaires entrent dans le pacte de Varsovie en 1955. Par ailleurs, on assiste à la mise en place de régimes totalitaires. Le Kominform accentue la satellisation des démocraties populaires. [...]
[...] Cela passe par le développement de la démocratie face au totalitarisme, parti unique ainsi que censure et nomenklatura d'auparavant. Gorbatchev veut également encourager l'initiative privée, renoncer à la bureaucratisation et améliorer les conditions de vie et de travail pour développer une société de consommation. Son but est en fait d'introduire du libéralisme politique et économique. La glasnost (transparence) vise à reconnaître les ratés du modèle soviétique, publiquement. Cela repose sur la liberté d'expression et le droit à la critique. Circulation de l'information et fin de la censure sont instaurées En Hongrie, le 3 mai 1989 on assiste au démantèlement du rideau de fer sur des 120 km de la frontière austro-hongroise. [...]
[...] Les grèves continuent, comme sur les chantiers navals de Gdansk. On assiste alors à des pourparlers entre le POUP (parti ouvrier polonais) et Solidarnosc. Peu après a lieu une table ronde avec les mêmes protagonistes, et des élections libres sont décidées. T.Mazowiecki, qui était à la tête des grévistes à Gdansk, est nommé 1er ministre. La 3e République polonaise commence en décembre 1989. Finalement, tous ces changements, ces contestations, ne pouvaient qu'aboutir sur l'effondrement du communisme en Europe de l'Est. [...]
[...] Les revendications des étudiants sont les suivantes : retrait des troupes soviétiques, élections libres, révision des rapports avec l'URSS (sur le plan économique et politique) et liberté d'expression. Le lendemain, les hongrois font appel à la Pologne pour organiser une grande réunion de solidarité (pour se détacher de Moscou). Des manifestations ont lieu, qui dégénèrent en émeutes entre pro et anti- communistes. Durant les émeutes, la statue de Staline est déboulonnée, et les chars soviétiques interviennent. Nagy, le 1er ministre, lance une politique de neutralité par rapport à l'URSS et refuse la planification. Ile st alors arrête puis exécuté, arbitrairement et secrètement La résistance est anéantie. [...]
[...] Certains pays refusent néanmoins la tutelle de Moscou et l'on y voit apparaître une contestation de l'hégémonie soviétique. Bien que les 1ères crises du bloc soient étouffées, la victoire de Solidarnosc prouve que malgré la répression, les changements sont inéluctables Et pour cause, l'effondrement du communisme ne tarde plus : Hongrie, RDA, Tchécoslovaquie illustrent les différentes formes possibles de cet effondrement : révolution, transition, révision . La fin des démocraties populaires entraîne la disparition du bloc de l'Est. L'effondrement du communisme à l'Est ne laisse plus qu'une grande puissance en compétition : les E.U. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture