Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, l'Europe est en passe d'être divisée en deux grands blocs : l'Ouest d'une part, et l'Est d'autre part. Alors qu'à l'Ouest se posent progressivement les jalons d'une construction politique et économique originale, l'Europe de l'Est connaît un tout autre sort et s'apprête à subir, pendant près d'un demi siècle, le joug de l'Union soviétique...
Comment ont dont évolué, de 1945 à 1989, les rapports entre l'URSS - d'ailleurs promue au rang de « Grand » dans un contexte de Guerre froide - et les démocratise populaires ? (...)
[...] A noter : Gorbatchev a déclaré caduque la doctrine brejnévienne de souveraineté limitée : dès lors, la porte est ouverte pour l'indépendance, ou du moins l'émancipation et la souveraineté, dans un premier temps et force est de constater que les démocraties populaires vont s'engouffrer dan cette voie ! Courant 1989, on assiste ainsi à l'effondrement du rideau de fer A cet égard, c'est la Hongrie qui, décidant s'ouvrir se frontière avec l'Autriche, ouvre la première brèche (précipitant par là même le destin de la RDA Là aussi sont organisées des élections libres. [...]
[...] Les tchécoslovaques se révèlent d'emblée fort enthousiastes, tandis que la méfiance et les craintes de l'URSS s'accroissent naturellement Aussi Brejnev décide-t-il d'écraser le mouvement, dans le droit fil de sa doctrine de souveraineté limitée selon laquelle l'URSS est tenue d'intervenir dans les affaires intérieures d'un Etat-frère au cas où le socialisme serait menacé d'une façon ou d'une autre Le pays est normalisé et le régime se veut plus sévère que jamais. Impossible liberté, de toute évidence ! Cependant, les révoltes vont finir par porter leurs fruits et des brèches vont se dessiner * La fin des années 1980 sonne le glas des démocraties populaires, qui vint les unes après les autres s'échapper du joug soviétique et s'y soustraire. [...]
[...] Staline, le petit père des peuples est élevé au rang de demi-dieu et honoré. La vie culturelle est, cela va sans dire, dans les mains du PCUS. Ainsi, à la fin des années 1940 et au début des années 1950, les démocraties populaires sont étroitement dépendantes (dans tous les domaines : économique, politique, social ) de l'URSS et lui sont totalement inféodées Pourtant, les premières révoltes et oppositions ne tardent pas à germer et à se développer * Des années 1950 à la fin des années 1980, l'Europe de l'Est oscille de fait entre flambées de protestation et répression soviétique En effet, dès les années 1950 éclatent les premières révoltes et oppositions contre le joug soviétique. [...]
[...] De fait, elle subit les contrecoups des Accords d'Helsinki de 1975, avec, notamment, la montée de la dissidence et la floraison de Comités des Droits de l'homme (dont les figures de proue sont, entre autres, Sakharov et Soljenitsyne). A l'image de ses deux dirigeants, l'URSS est exsangue. D'ailleurs, l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev jouera un rôle fondamental dans l'émancipation des démocraties populaires L'URSS est de plus en plus travaillée par des forces centrifuges de plus en plus pesantes et gangréneuses, qui vont en quelque sorte la miner de l'intérieur et provoquer son effondrement. Déjà, au début des années 1970, la révolte gronde en Pologne, conséquence directe des difficultés économiques. [...]
[...] Enfin, nous analyserons la fin des démocraties populaires, consécutives au déclin fulgurant de l'Union soviétique. * De 1945 à 1949, le monde assiste à l'achèvement du glacis protecteur par l'URSS Un à un, les pays de l'Est sont littéralement happés par le Kremlin : si la Yougoslavie de Tito et l'Albanie adoptent de leur plein gré le modèle communiste d'inspiration maoïste cependant pour l'Albanie), ce n'est absolument pas le cas des autres Etats, qui basculent, impuissants, sous le joug soviétique Tous les moyens sont de fait bons pour s'imposer. [...]
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