Unité, allemande, Confédération Germanique, solution prussienne, mouvements nationaux
L'Allemagne est-elle devenue indépendante par les mêmes méthodes que l'Italie ? Oui.
L'ennemi est commun à celui de l'Italie : l'Autriche.
Pour l'Allemagne, il y a bel et bien eu un État et un souverain qui ont été les moteurs de l'unité allemande. On a donc réussi des deux côtés à activer un sentiment commun partagé : le patriotisme. C'est le ressort mental, psychique, ce qui permet de mobiliser les individus. S'il y a adhésion à ce patriotisme, il y a adhésion à un idéal commun.
. Les différences entre l'Allemagne et l'Italie : La seconde s'est faite à l'aide (intéressée) de la France. Du côté allemand, il n'y a eu aucune aide extérieure. Une fois ces deux États achevés, ils ne pèsent pas le même poids. L'Italie reste encore un État secondaire, inférieur qui n'a pas la même puissance que des États comme la France, la Russie, l'Autriche. Alors qu'à peine achevée, l'Allemagne devient elle une grande puissance. L'unité allemande s'est faite en faisant la guerre à la France notamment.
[...] Si l'unité doit se faire, se sera au profit de la Prusse. Cette unité se fera par le haut > elle se fera par la volonté du souverain (il y a une idée de guerre: pour unifier les Allemands, il va falloir un ennemi commun). Cette idée est difficile à faire passer. Bismarck est d'abord ministre des affaires étrangère en 1862 et bientôt chancelier. Son premier grand chantier est une réforme militaire pour augmenter la puissance de l'armée prussienne dans le but clair de la future guerre qui s'annonce. [...]
[...] Ce qui va aussi faire la force de l'Allemagne est son économie et en particulier par son industrie . L'Allemagne craint une éventuelle revanche de la France et va l'isoler le plus possible. Elle va se rapprocher de l'Autriche et de l'Italie pour faire une sorte de barrage Nord/Sud > la triple alliance . L'Allemagne va aussi devoir fonctionner avec le parlementarisme, découvrir des oppositions politiques internes avec notamment une montée en puissance du Parti Socialiste Allemand (le SPD). [...]
[...] Fin 1850, l'Autriche semble avoir triomphé (se rappeler que Metternich a été obligé de démissionner, que l'Italie s'est révoltée, que la Hongrie s'est révoltée, que les Tchèques se sont révoltés . Plus de deux ans d'insurrection pour revenir à la situation initiale). Les raisons de l'échec: La rivalité Austro-prussienne. Les Prussiens se sentent humiliés et obligés d'être abaissés face à l'Autriche > on ne veut plus de la domination autrichienne. Les clivages internes entre Etats allemands n'ont pas été résolus. [...]
[...] La Prusse est en train de devenir le Piémont-Sardaigne allemand par exemple. L'exclusion de l'Autriche est une défaite pour Metternich qui voit la chose se faire sans pouvoir l'empêcher, sans même pouvoir y participer. Cette union douanière va aussi enclencher une modernisation économique de la CG (réseau routier, réseau fluvial et réseau ferré vont se développer). En même temps, ce pays connaît une urbanisation croissante. Les villes se développent (Berlin, Hambourg, Munich . ) mais la population allemande aussi connait une forte croissance dans son ensemble avec un très fort taux de natalité. [...]
[...] Aussi, Thiers prend la décision le 18 mars 1871 d'envoyer à Paris deux généraux avec des troupes pour récupérer tous les canons qui se trouvent à Paris. Il y a une rupture entre Paris et le gouvernement de Thiers qui 'était installé à Versailles > un pays à deux têtes (le gouvernement de Paris et l'assemblée qui représente la France). Ce côté bicéphale va durer 73 jours > on l'appelle la Commune de Paris. Celle ci se veut socialiste (interdiction du travail de nuit, enseignement obligatoire et laïque . ) mais on n'a pas le temps. [...]
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