Malgré les échecs des révolutions de 1848 qui ont secoué un certain nombre de pays européens dont la Confédération germanique, les Etats italiens et l'Autriche, le désir d'unité nationale reste encore vivace durant la seconde moitié du XIXe siècle.
Dès 1845 G. Mazzini évoque la nécessité de « remembrer » les huit Etats italiens afin que le peuple italien soit unifié. De même, les peuples germaniques désireraient réaliser leur unité autour de la Prusse ou de l'Autriche.
Les unifications italienne et allemande ont été réalisées durant la même période : en conséquence ont-elles plus de points communs que de différences où est-ce l'inverse ? Et ont-elles des intérêts en commun afin d'aboutir à leurs unités ?
[...] Nous pouvons donc supposer que l'unification italienne s'est faite de manière libérale alors que l'unification allemande s'est faite de manière autoritaire. Nous avons donc pu entrevoir que subsistent quelques différences dans les unifications italienne et allemande (autoritarisme, minorités nationales Malgré quelques différences dans leurs unifications, toutes deux ont besoin l'une de l'autre afin d'achever complètement leurs unifications. La Prusse sort victorieuse en 1866 de la guerre contre les Autrichiens à Sadowa, elle annexe ainsi plusieurs Etats allemands qui s'étaient alliés à l'Autriche et reçoit, au sud, la Vénétie qu'elle cède à l'Italie comme le prévoyait leur alliance. [...]
[...] Ainsi aux dépens de l'Autriche et de la France les unifications italienne et allemande vont être achevées. Enfin nous pouvons constater que l'exaltation de la patrie et la vigueur du sentiment national qui domine le XIXe siècle concernent aussi bien l'Italie et que l'Allemagne. En Italie, ce mouvement va s'exprimer par la volonté de réclamer les terres irrédentes (Trentin, Istrie et la Dalmatie) qui sont sous domination autrichienne. De même en Allemagne où cette exaltation patriotique va se manifester, pour une partie de l'opinion allemande, par le pangermanisme qui consisterait à intégrer au Reich toutes les populations de langue allemande Nous pouvons donc constater quelques ressemblances notoires : aussi bien la future Italie que la future Allemagne se sont révoltées en 1848 et n'ont guère abouti à des changements. [...]
[...] La Confédération d'Allemagne du Nord est alors créée. Cependant l'unité allemande est inachevée : La Confédération d' Allemagne du Sud n'est toujours pas rattachée au futur empire. Les unifications italienne et allemande ont toutes deux été réalisées aux dépens de deux principaux pays : l'Autriche et la France. L'unification italienne a été réalisée aux dépens de l'Autriche car les deux lourdes défaites autrichiennes à Magenta le 4 juillet et Solferino le 24 juin 1859 ont permis au Piémont d'annexer la Lombardie. [...]
[...] Ainsi leur alliance a permis d'achever leurs unités en 1870 pour l'Italie et en 1871 pour l'Allemagne. Même si demeurent quelques différences nous avons pu constater que les unifications italienne et allemande ont plus de points communs ; ce qui expliquerait peut-être leurs alliances ? La bonne entente diplomatique ainsi que leurs nombreux points communs, ont-ils, des décennies plus tard, été la conséquence de leur alliance avec l'Autriche pour former la Triplice ? Bibliographie indicative Deutschland - Italien 1850-1871 de Unknown. [...]
[...] Mazzini évoque la nécessité de remembrer les huit Etats italiens afin que le peuple italien soit unifié. De même, les peuples germaniques désireraient réaliser leur unité autour de la Prusse ou de l'Autriche. Les unifications italienne et allemande ont été réalisées durant la même période : en conséquence ont-elles plus de points communs que de différences où est l'inverse ? et ont-elles des intérêts en communs afin d'aboutir à leurs unités ? Dans un premier temps nous allons nous intéresser aux points communs de ces deux unifications et dans un second nous allons distinguer leurs différences. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture