A partir du milieu des années 1970, dans un contexte dominé par la crise économique, des transformations contradictoires se manifestent. La persistance de l'affrontement Est-Ouest et une évolution vers un monde multipolaire sont suivies d'un bouleversement conduisant vers un nouvel équilibre international (...)
[...] LES CONTREPOIDS A LA PREEMINENCE AMERICAINE Après la fin de la guerre froide et du système des blocs, l'ONU voit s'accroître ses possibilités d'action. Elle contribue au règlement de certains conflits régionaux (Namibie, surveillance de l'Irak). Elle soutient la création d'un tribunal international pour juger les crimes de guerre et contre l'humanité. Cependant, elle manque de moyens financiers et militaires pour mettre en œuvre ses décisions. Elle se révèle impuissante face à certains conflits (Rwanda, 1994). Elle est exclue du processus de Dayton (1995) dans l'ancienne Yougoslavie. L'Europe joue un rôle plus important. [...]
[...] L'ancien bloc de l'Est se délite avec la dissolution du CAEM, en juin 1991, et le sabordage du pacte de Varsovie, en juillet 1991. L'évolution difficile vers une économie libérale de l'ancien bloc socialiste entraîne, dans les pays qui le composaient, une crise politique, économique et sociale profonde. Le niveau de vie baisse fortement. Les nationalismes resurgissent : ils traduisent une volonté de retrouver une identité prenant appui sur les traditions nationales, religieuses et linguistiques. Ils provoquent l'éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie. [...]
[...] A partir de 1975, les Etats-Unis s'inquiètent de la puissance militaire de l'URSS. Ils redoutent le renforcement économique des pays socialistes et la volonté d'indépendance de certains pays du tiers-monde. Leur politique évolue entre un retour à l'isolationnisme et la volonté de s'affirmer fortement face au bloc adverse (Reagan). En URSS, un immobilisme se manifeste sur les grands dossiers internationaux. Il est dû à la volonté de l'URSS de préserver le statu quo mondial et à la stagnation intérieure de la fin de l'ère Brejnev A partir de 1985, l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev introduit un élément nouveau. [...]
[...] Mais la situation économique y demeure fragile. La crise se prolonge et les rivalités économiques et politiques restent vives entre les différents pays européens, qui éprouvent des difficultés à élaborer une politique extérieure commune ou à s'affirmer face aux Etats-Unis. C. TENSIONS ET INTERROGATIONS La fin de la guerre froide s'accompagne d'une multiplication des tensions : guerre du Golfe en 1991 ; affrontements armés au Caucase, en Yougoslavie et en Asie centrale ; frein au règlement négocié de certains conflits (Angola et Cambodge) Les progrès réalisés à propos du désarmement (1991, traité START) sont difficiles à appliquer (cout et crise d'autorité en Russie). [...]
[...] L'antagonisme Nord-Sud arrive au premier plan avec une nouvelle approche des questions du développement au niveau international. Les problèmes économiques en font désormais partie intégrante (rôle des chocs pétroliers ou de l'OPEP) UN ROLE ACCRU DE L'ONU L'ONU regroupe presque tous les pays indépendants du monde (188 en 1996). Par ses prises de position sur les grands problèmes internationaux ou par le rôle de ses organismes spécialisés, elle a une action diplomatique, économique, sociale ou culturelle. Elle intervient activement dans certains conflits (Angola, Indochine, Afghanistan). [...]
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