Il est intéressant de constater qu'encore de nos jours, le phénomène meurtrier envers les Tsiganes ne soit toujours pas défini comme étant bel et bien un génocide. Une certaine persécution du peuple s'y fit durant le siècle dernier. Plus précisément, un crime contre l'humanité fut porté sur ce peuple par les Allemands lors de la Deuxième Guerre mondiale. Tout comme les juifs à cette même époque, les Tsiganes furent victimes des chambres à gaz et des camps de concentration, instruments désignés aux génocides. Toutefois, ce furent les Tsiganes qui écopèrent du tout en premier.
[...] Yves Ternon P.39 Yves Ternon. P.38-39 Au sens de cette convention, génocide signifie l'un des actes visant la destruction, en intégralité ou en partie, d'un groupe nationa, ethnique, racial ou religieux, tels que : le meurtre de membres du groupe, l'atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe, la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, ou les mesures prises pour entraver les naissances au sein du groupe. [...]
[...] Afin de remettre le tout dans son élément, une certaine comparaison générale entre les camps de la France et ceux de d'autres régions formeront l'objet secondaire du travail. Ce travail sera distinguera ainsi les camps d'internements à ceux d'exterminations et donc les cas des Tsiganes de la France avec ceux du restant de l'Europe. Le tout servant à la prise de position face aux traitements qu'infligèrent les nazis aux Tsiganes[2]. Survol historique. Pour débuter, il est important de comprendre le passé des Tsiganes afin de mieux comprendre leur sort. [...]
[...] L'acharnement sur ce peuple[3] ne consiste pas qu'en un élément nouveau à la Deuxième Guerre mondiale. En fait, celui-ci à probablement hérité du tout à cause de leur culture. Ces gens ayant été mentionné dans le journal le Bourgeois de Paris pour la toute première fois en 1427[4], provenaient de la Roumanie. N'ayant pas de demeure fixe et vivant dans des roulottes, ce peuple dénommé Roms, Bohémiens, Tsiganes ou encore Gitans, étaient reconnus comme étant des Gens du Voyage[5]. Ceux-ci, promouvant le nomadisme, avaient des tribus éparpillées à la grandeur de l'Europe Occidentale. [...]
[...] La culture Tsigane est fondée sur la famille. Et c'est pour cette raison que lors des internements, les bourreaux en prirent considération. Cependant, cela ne les empêchèrent pas de stériliser plusieurs femmes, menant ainsi à leur perte d'identité. Montreuil-Bellay, 1940-1945 Le camp Montreuil-Bellay fut entièrement sous l'administration Française à partir de novembre 1941 jusqu'à sa fermeture en 1945[20]. Malgré tout, selon les archives conservées, les détenteurs du camp et les Allemands semblent se lancer la tâche de la responsabilité des incarcérer afin de les garder le plus longtemps que possible internés[21]. [...]
[...] Les camps d'internements et les Tsiganes en France. Plusieurs noms furent donnés aux camps tels que : camps d'internements, camps de concentrations, camps de passage, camps des marais et lieux de détentions préventives. Un seul camp fut entièrement consacré aux nomades en France et ce fut celui de Saliers. D'autres camps tels que ceux de : Vénissieux, Compiègne, Poitiers, Montreuil-Bellay, Argèles et Gurs rassemblaient majoritairement des Juifs et des Tsiganes. En France, la loi régissante permettait d'incarcérer les Tsiganes criminels ou potentiellement dangereux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture