Après la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle philosophie économique appelée "keynésianisme" d'après le nom de son principal promoteur, John Maynard Keynes (1883-1945), considérait – contrairement à la doctrine du "laissez-faire" – que le libre fonctionnement du marché était une bonne chose, mais qu'il pouvait se révéler insuffisant pour assurer le plein emploi à long terme. L'État lui-même devrait donc veiller à ce que la demande effective (Keynes y attachait une importance primordiale) soit toujours renouvelée par des dépenses d'argent (augmentation de l'offre de monnaie, politique connue sous le nom de relance) pour accroître le pouvoir d'achat et encourager l'investissement privé, c'est-à-dire rajeunir l'activité économique. Le gouvernement a donc dû être beaucoup plus interventionniste et a dû gérer la demande (c'est-à-dire la planification économique). C'est ce que le gouvernement travailliste a fait avec les secteurs de base de l'économie (acier, charbon, compagnies aériennes, chemins de fer, banques, pétrole, téléphone), considérés comme trop importants pour être laissés au marché, et les a donc nationalisés. Malgré les efforts des gouvernements réalisés au cours de la période 1964-1970 (une politique des revenus, un plan national, la dévaluation de la livre en 1967), cette nouvelle approche n'a pas du tout fonctionné. C'est la raison pour laquelle, dans les années 1970, l'une des priorités pour les conservateurs (qui avaient largement accepté les politiques du travail dans les années 50 et au début des années 60) a été de juguler l'inflation pour être compétitif à nouveau sur le marché mondial et pour créer des emplois. Pour l'opposition d'alors, il y avait trop d'argent en circulation, ce qui a fait monter les prix et les salaires. Le Premier ministre conservateur Edward Heath (1970/1974) tente de réduire l'intervention du gouvernement (pas plus d'argent pour les industries privées en difficulté) et donne la priorité aux entreprises, dans un effort visant à renforcer la concurrence. Ce fut la grande renaissance de l'esprit de laissez-faire. Il n'a pas duré longtemps cependant : en raison de la crise économique (une inflation élevée a été compensée par un taux de chômage élevé = "stagflation"), les aides d'État à l'industrie et les prestations d'aide sociale ont augmenté.
[...] Labour) from which it could then be dissociated, in order to indicate to the electorate that the party had moved on. The fact the leaders and their followers now called themselves “modernisers” (which implied the existence of “traditionalists”) added to the belief they were only motivated by pragmatism while in fact for electoral reasons first and foremost they were giving a lot away merely in language. E How New Is New Labour? The dichotomy is false indeed. Continuity with the past in both policy and ideology is blatant; many of the party's key aims and values have actually remained intact. [...]
[...] Joseph's stance in the 1970s when he said: are not dominated by the fear of unemployment.' A fall which was only logical since the idea was to let die out the firms that could not make the grade by cutting subsidies. The cotton industry (in Lancashire eg) had already experienced a rapid decline in both production and the numbers employed in the early 1950s because of the development of man-made fibers and foreign competition (India in particular). Around 1950, manufacturing jobs accounted for of all employment. [...]
[...] Heffernan (eds.), The Labour Party A Centenary History, London: Macmillan Anthony Giddens, The Third Way and its Critics, Cambridge: Polity (1st edition 2000) These industries were in fact controlled not by the State but by public corporations. For the Conservatives and Mrs Thatcher's attitude towards the trade unions, see D below. As a leading Conservative politician put it years later : more government there is, the more the public will lose out. ( . ) It is better to take government out of the business of running business. [...]
[...] In the words of A. Giddens, p : a world marked by rapid social and technological change, government must be empowering rather than heavy-handed.' See also p : ‘Social policy for the family, as for the economy, has to be predominantly ‘supply side'.' ; and p : ‘Government ( ) should become a facilitator ( ).' An idea imported from America, workfare forces anyone unemployed for a specific length of time to accept a job subsidised by the state, or lose benefits. [...]
[...] All health authorities had to appoint chief executives or general managers at all levels of the NHS by the end of 1985 to achieve “efficiency savings”. Savings in fact were a key feature of the changes. That is why allocations to health authorities were also reduced. The most far-reaching reform since 1945 came in 1991 however, in the wake of the National Health Service and Community Care Act 1990, which signified a shift from the command and control of economy to a managed (competitive) market within the service (known as the “internal market”). [...]
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