La Troisième République : réformes et crises

Thèmes abordés

Troisième République, IIIe République, France, régime politique, institutions françaises, français, Seconde guerre mondiale, réformes républicaines, réformes structurelles, affaire Dreyfus

Résumé du document

Adoptée en France à partir de 1870 suite à la défaite du Second Empire durant le conflit opposant la France à la Prusse : la Troisième République est un régime politique adopté par les institutions françaises jusqu'en 1940. Ce régime prend fin suite à la Seconde Guerre Mondiale et la formation du Gouvernement sous Vichy.

La Troisième République a été le théâtre de nombreuses réformes républicaines, à l'image de l'introduction du principe de laïcité dans la séparation entre l'Église et l'État en 1905. Néanmoins, c'est un régime politique qui a connu de nombreuses instabilités et crises, dont l'affaire Dreyfus fut le point d'orgue.

Extraits

[...] Néanmoins, c'est un régime politique qui a connu de nombreuses instabilités et crises, dont l'affaire Dreyfus fut le point d'orgue. Dès lors, dans quelle mesure la Troisième République a été un régime novateur et instigateur de réformes dans un cadre politique instable ? Afin de répondre aux enjeux de cette problématique, nous verrons dans un premier temps dans quelle mesure la Troisième République a permis l'introduction de réformes structurelles puis dans un second temps les crises ayant marqué ce régime. I. [...]

[...] En effet, le boulangisme représente un mouvement politique de qui a émergé en 1889 et a pris fin de manière brutale en 1891. Ce mouvement est né des implications de Georges Boulanger à l'égard d'une alternative à la Troisième République suite à la démission de ses fonctions en 1889. Boulanger a connu un certain succès populaire pouvant le permettre à prendre le pouvoir par la voie des urnes. Le gouvernement en place a été contraint de modifier la loi Electorale et engagé des poursuites judiciaires à l'égard du dissident politique. [...]

[...] Cela a conduit à une véritable crise des institutions de la IIIème République en montrant les limites de l'exercice du pouvoir durant cette période historique. Enfin, l'émergence d'un nouveau mode de contestation à travers des attentats anarchistes. Ces violences connaissent un véritable point d'orgue avec l'assassinat le 24 juin 1984 du président de la République Sadi Carnot. En réaction à ces attentats, les pouvoirs publics sont obligés de mettre en place une nouvelle réglementation avec l'introduction des lois scélérates. Ainsi, on remarque que la Troisième République a été emmaillée de nombreuses crises qui n'ont pourtant pas empêché les institutions de mettre en place de nouvelles réformes importantes et toujours d'actualité à l'image des profonds changements mis en place avec la séparation de l'Église et de l'État ou encore avec l'introduction de l'école républicaine. [...]

[...] Cette mesure, véritable réforme institutionnelle du régime, est mis en place suite à la montée du courant idéologique républicain en France au lendemain de la défaite Franco-Prussienne et en raison des idéologies révolutionnaires qui ont émaillés les trois Révolutions françaises. En 1905, le concordat est aboli. Dès lors, l'État français ne reconnaît plus aucun culte et se considère comme un pays prônant des valeurs liées à la laïcité. D'autres réformes ont également été très importantes durant cette période historique : la mise en place de l'école Républicaine a permis l'accès et la démocratisation de l'école républicaine. [...]

[...] Une République teintées de crises La IIIème République a connu de nombreux bouleversements, notamment à travers des scandales et crises. Parmi les crises les plus emblématiques s'érige l'affaire Dreyfus : une crise qui a affectée les institutions de la IIIème République, notamment l'armée, et divisée l'opinion publique. En effet, pour des raisons antisémites, Dreyfus a été démis de ses fonctions d'officiers et considéré comme un traitre. Emile Zola, à travers son célèbre pamphlet J'accuse, publié en première page de L'Aurore, s'est érigé comme défenseur de Dreyfus et participé à la médiatisation de cette affaire. [...]