Dès les années 30, l'Europe est touchée par une crise économique qui peu à peu se répand au niveau social et politique. L'entre-deux-guerres est marqué par de fortes tensions, une montée de haine et de peurs qui débouchent sur la Seconde Guerre mondiale. En France, le régime de Vichy favorise la xénophobie et le racisme.
Les trois grands "frustrés" de la Première Guerre mondiale vont mettre en place des régimes totalitaires guidant et primant le peuple jusqu'à leurs desseins. On assiste à un nationalisme fort et à la naissance de nouvelles idéologies. La question de l'idéologie est surtout vraie pour l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie. La Russie n'impose l'idéologie communisme que par la force. Or pour que l'idéologie soit forte et imprègne la population, elle doit se faire avec le consentement de celle-ci. C'est une manipulation à grande échelle.
[...] Ils sont envoyés dans des camps de travail (goulag) ou sont tués. En Italie on pratique également cette politique sans pour autant atteindre le même degré d'efficacité. Une police spéciale est mise en place: l'OVRA. En URSS, la force de police NKVD terrorise les paysans qui s'opposent à la collectivisation des terres. En Allemagne, Gestapo et SS règnent en maitre et pratiquent l'arrestation envers juifs et opposants. Que ce soit en Italie, en URSS ou en Allemagne, le chef de l'état concentre les pouvoirs et s'auto proclame guide du peuple. [...]
[...] En dehors du travail, les populations des régimes totalitaires sont cadrées par des organismes. Comme la jeunesse hitlérienne, Le Front du travail ou encore la Balilla en Italie. On n'hésite pas à avoir recours à la censure, la désinformation. On inculque les valeurs aux plus jeunes pour s'assurer de leur fidélité au parti à l'âge adulte. En URSS on accuse le capitalisme d'être source de malheurs, en Allemagne c'est le juif. Tout est mis en place pour maintenir dans l'illusion les masses. [...]
[...] Le régime totalitaire poussé à l'extrême de son livre est ouvertement inspiré des régimes totalitaires des années 30. Il résume les moyens mis en place: Personnification du parti (big brother), propagande, contrôle de l'économie par la guerre permanente, évincement des opposants, fidélisation du plus jeune par l'école et les loisirs organisés. L'œuvre de Georges Orwell n'est pas un révélateur historique mais exprime l'impuissance face à la montée d'un régime totalitaire. Bibliographie indicative Démocraties, régimes autoritaires et totalitarismes au XXe siècle. [...]
[...] Trois régimes totalitaires dans les années 30 Dès les années 30, l'Europe est touchée par une crise économique qui peu à peu se répand au niveau social et politique. L'entre-deux-guerres est marqué par de fortes tensions, une montée de haine et de peurs qui débouchent sur la Seconde Guerre mondiale. En France, le régime de Vichy favorise la xénophobie et le racisme. El Duce, mein Führer, le Vodj : Le Guide Les trois grands "frustrés" de la Première Guerre mondiale vont mettre en place des régimes totalitaires guidant et primant le peuple jusqu'à leurs desseins. [...]
[...] Très vite Mussolini calque sa politique sur le modèle nazi. Pour Hitler, le combat qu'il mène est une lutte envers la discrimination raciale. Sa politique est appuyée et encadrée par ses propres pensées. "Mein Kampft" en est l'ouvrage référent. Mussolini va lui aussi rédiger un livre où il expose son intention Tandis que pour Staline, il n'y a pas de volonté d'éliminer une race mais bien celle de faire disparaitre une classe sociale: celle des bourgeois et des propriétaires. Pour des fins différentes, ces trois régimes d'une construction nouvelle ont des moyens semblables et un souci d'homogénéiser les masses. [...]
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