Les travailleurs immigrés en temps de crise en France :
Une comparaison des années 1930 et 1970
[...] Rien qu'en 1982 on constate 23 attentats perpétrés contre les étrangers.>rarements un mois ne se passe sans qu'un membre de la dernière vague des travailleurs immigrés ne soit victime de la xénophobie ambiante. Violence dans les discours Cette violence physique va bien sur de pair avec une violence verbale que l'on peut facilement répertorier dans les journaux, ou encore dans les lettre adressées au gouvernement etc. Les attaques xénophobe sont plus ou moins subtiles selon les publics visés et la période. [...]
[...] durant les années 70>mise en place de toute la politique de l'immigration>juillet 74 le conseil des ministre décide de suspendre provisoirement l'immigration : pas une baisse mais stagnation avec une légère augmentation de la population étrangère (300mille entre 75 et 82) phénomènes relativement semblables : dans les deux cas les pouvoir publics ont voulu diminuer la main d'œuvre disponible étant donné la récession mais ils n'ont pas réussi ou très peu> seulement stabilisation, fin du turn over entre le pays d'accueil et le pays d'origine, enracinement de la population immigré marqué notamment par le vieillissement de la population durant les deux crises. >>hausse de la part des improductifs ce qui est un facteur non négligeable de la crise. prise de conscience du caractère irréversible de l'immigration. Les crises fragilisent la place des travailleurs immigrés sur le marché du travail. [...]
[...] L'exemple de l'action des professions libérales à l'encontre des travailleurs immigré est très frappant notamment les juristes et les médecins(très présent au parlement)>virulence des attaques, à l'origine du basculement de l'opinion publique qui débouchera sur le régime de Vichy selon G.Noiriel. Origine de ces attaque>surproduction des diplômé dans ces secteurs (décalage croissance/formation/, exercice/récession) conjuguée à une affluence de réfugiés bien qualifiés>>concurrence Action des avocats toute en discrétion grâce à leur position au parlement : 1934 : promulgation d'une loi révisant le code de la nationalité et obligeant tout les naturalisés (même ceux ayant effectué leur service militaire en France) désireux d'accéder à la fonction publique un stage de 10+ interprétation rétroactive de la loi ! [...]
[...] Les travailleurs immigrés en temps de crise en France : Une comparaison des années 1930 et 1970 Intro : Dans les années 1930 comme dans les années 1970, les travailleurs immigrés sont les premières victimes de la récession économique Première conséquence directe des crises : les contrôle des flux migratoires >les deux crises sont marquées par une stabilisation de la population étrangère en France, et même marqué par un recul dans les 30's 30's : 1931 reflux des travailleurs immigré au nom de la protection de la main d'œuvre nationale, mise en place du contrôle des flux. Ce reflux touche surtout les immigrés les plus récents qui n'ont pas d'attaches et qui n'ont aucune raison de rester s'il n'ont pas d'emploi. Les travailleurs algériens et portugais sont les plus touchés. Baisse de 20% de la population étrangère de 1931 à 1936. [...]
[...] Véritable logique du eux-et-nous rejet des immigrés présentés comme les responsables de tous les problèmes du moment. Le contexte de crise explique cette hostilité à l'égard des travailleurs immigré >le travail et souvent la principale justification de ces violences -prise de csc du caractère irréversible de l'immigration et visibilité accrue en période de crise : comme on l'a vu les périodes de crise sont plus une période de stabilisation de la main d'œuvre immigrée plus que de reflux, la prise de conscience du caractère irréversible entraîne logiquement des crainte de l'hostilité. [...]
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