Les villes sont par excellence le lieu de soutien du pouvoir et souvent un acteur économique non négligeable puisqu'elles fournissent un marché dynamique pour les régions alentours. La diversité des fonctions citadines (politiques, économiques ou culturelles) permet donc un large éventail de professions urbaines : le travail en ville reflète une pluralité de réalités, tant par la diversité des activités qui s'y trouvent que par leur spécialisation et leur concentration spatiale. En effet on y trouve des artisans, des ouvriers qui travaillent en usine, des journalistes, des médecins, des professeurs ou bien encore des domestiques.
De plus, travailler en ville représente un attrait pour les ruraux et pour les étrangers, qui seront de plus en plus nombreux à s'y installer tout au long du XIXème siècle et de la première moitié du XXème siècle.
[...] Exemple : Le Bon marché ouvert en 1852 par Aristide Bousicot, un ancien calicot. La montée de ces grands magasins provoque une vive inquiétude des petits commerçants qui se sentent menacés : cependant, ils ne diminuent pas, ils vont, pour la plupart, dans les périphéries, dans un mouvement parallèle avec celui de la population urbaine qui se concentre de plus en plus dans les banlieues, là où se regroupent les usines. Ces grands magasins font ressortir deux mondes différents dans le travail en ville : un monde ouvrier prolétaire et un autre monde tertiaire qui commence à faire son apparition. [...]
[...] Exemple des institutrices, ou bien de la formation de pools dactylographiques suite à l'introduction de machines à écrire. Les professions libérales sont également en pleine croissance. Le nombre de médecins augmente, de même que celui des professions juridiques. Cela s'accompagne de l'apparition de nouvelles professions, notamment dans les hôpitaux avec le métier d'infirmière. L'éventail du travail urbain qui était déjà très large continue de s'étendre et change de visage. Cependant, la mise en place de la seconde industrialisation ne se fait pas sans contradictions. [...]
[...] Maddison, de même que le PIB par habitant. Application de la loi d'Engel ( diversification et augmentation des services dans le paysage du monde du travail urbain. La tertiarisation entraine un nombre croissant d'employés, du secteur privé ou du secteur public. Secteur privé : exemple du Bon Marché qui a plus de 4500 employés en 1906. Les employés du secteur publics se diversifient et augmentent suite à la complexification et l'accroissement des grandes firmes (besoin de nouveaux emplois tels que Secteur public : le rôle de l'État se fait de plus en plus présent, avec fonctionnaires en 1947. [...]
[...] Travailler en ville en France, 1789-1946 Les villes sont par excellence le lieu de soutien du pouvoir et souvent un acteur économique non négligeable puisqu'elles fournissent un marché dynamique pour les régions alentours. La diversité des fonctions citadines (politiques, économiques ou culturelles) permet donc un large éventail de professions urbaines : le travail en ville reflète une pluralité de réalités, tant par la diversité des activités qui s'y trouvent que par leur spécialisation et leur concentration spatiale. En effet on y trouve des artisans, des ouvriers qui travaillent en usine, des journalistes, des médecins, des professeurs ou bien encore des domestiques. [...]
[...] La Révolution Française va apporter de nouvelles structures et de nouvelles façons de voir le travail en ville avec notamment l'affirmation d'une idéologie libérale. La Révolution Française affirme la possibilité de chaque individu à pouvoir prétendre à n'importe quel métier suivant son mérite. De cette manière, elle réorganise les structures du travail public en instaurant des concours auquel chacun peut prétendre. Après 1789, on assiste donc à la montée d'un nouveau type d'élite qui se doit d'être au service de l'État. [...]
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