Transylavanie, l'époque, baroque
L'âge baroque est pour la Principauté de Transylvanie une période relativement paisible, avec un essor démographique, de larges périodes de paix, une prospérité économique et un âge d'or culturel, qui succède aux troubles du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle. Depuis 1541, elle est indépendante bien que vassale de l'empire ottoman, en 1691, si elle passe sous le giron des Habsbourg. Cependant cette vision plutôt euphorique est à nuancer en raison des malheurs entrainés par la reconquête militaire autrichienne, la Révolte de Rakoczi, les épidémies et les famines. Aussi, la société reste très divisée et très hiérarchisée socialement et ethniquement. Il faut veiller à ne pas privilégier un point de vue hongrois ou roumain sur le sujet, même si l'historiographie est essentiellement roumaine et hongroise, elle est largement partisane, puisque la Transylvanie fait partie des contentieux jamais effacés issus du traité de Versailles.
[...] Les paysans commencent à porter, pour les fêtes, des vêtements de couleur brodés et avc riches décorations. Divertissements villageois nbreux. Danses en couple et par groupes. Importance des traditions et des fêtes et contes populaires, notamment religieuses. Ustensiles, vaisselles : poterie et céramique. Conclusion Entre unité et diversité, tradition et esprit novateur, sté et culture transylvaines des XVIIe et XVIIIe contribuent à créer caractère spécifique civilisation transylvaine avc comme principales caractéristiques hiérarchie sociale, cosmopolitisme, tolérance relig, agitation intellectuelle et artistique. Cpdt inégalités criantes : révolte de 1784, réformes de JII finalement abndonnées car révolut° fr. [...]
[...] Nuance : les sabbatariens. Leur doctrine antitrinitaire qui donne place primordiale éducation et information sur affaires de tous les jours, qui proclamait le fait que salut indéniable, la sécurité du monde et qui parlait des plaisirs du corps, des lois de la nature ne plut pas, ils furent forcé à adhérer aux Eglises officiellement reconnues. Habsbourg ne purent toucher à l'édit de tolérance en vigueur en Transylvanie, car résistance forte. Par le diplôme léopoldien de religions sont reconnues officiellement : catholicisme, luthéranisme, calvinisme et unitarisme, pas l'orthodoxie. [...]
[...] -Les saxons, colons allemands appelés pour l'essor éco de la région au XIIIe siècle. Environ 15% des habitants de la Principautés. -Les Sicules, à l'origine une peuplade de langue hongroise sédentarisée par les seigneurs hongrois. -De nbreuses autres ethnies : Grecs, Arméniens, Juifs, Polonais, Serbes, Tchèques, roumains de Moldavie ou de Valachie et qqs Turcs. -Echanges de population modifient peu à peu la composition ethnique (accueil de roumains de Hongrie et de Moldavie, fuite de serfs, émigration massive de serfs après la libération de la Hongrie pour coloniser terres libérées) . [...]
[...] Miron Constantinescu (1917 - 1974) historien roumain, membre dirigeant du Parti communiste roumain, membre de l'Académie roumaine. Il a rédigé une Brève histoire de la Transylvanie. Cadre chronologique : 1620 à 1760 Géographie : confins Europe centrale. Roumanie actuelle. En quoi la civilisation transylvaine montre aux XVIIe et XVIIIe une diversité extrême et paradoxalement une unité réelle ? I Une société fragmentée mais pas cloisonnée Cosmopolitisme La Transylvanie est un territoire multiethnique, peuplé par vagues d'immigration successives. -XE siècle, les hongrois ou magyars ont colonisé et assimilé populations villageoises slaves. Ont introduit la féodalité. [...]
[...] -véritable bourgeoisie et couche moyenne : car bcp de villes mm si assez petites. D'abord commerçants, négociants, entrpreneurs de ttes les ethnies, situation géog et ressources naturelles (sel,cuivre, fer, métaux précieux) favorisent intense commerce, nombreuses manufactures (industrie du cuir, du bois, métallurgie, fonderies . Gds homme d'affaires comme János Pater. Enrichissement bourgeoisie. Pol Habsbourg fit du mal au commerce transylvain et à brgeoisie car monopole et centralisation. Couche moyenne : soldats, intellectuels (prêtres, professeurs, maîtres d'école, clercs, régisseurs de domaines) paysannerie aisée. [...]
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