Dossier illustré d'Histoire (niveau Lycée) consacré à la vie dans les tranchées vécue par les soldats de la guerre 14-18.
[...] La vie et la mort : Durant une offensive, le soldat est envoyé à sa mort. Il est accompagné des tirs d'artillerie, mais aussi et surtout de son fusil, équipé d'une baïonnette . La première guerre mondiale est un nouveau style de guerre, qualifiée par Blaise Cendrars comme une machinerie anonyme, démoniaque, systématique, aveugle Dans cette guerre, le poilu attend sa mort avec fatalité. S'il n'est pas mort durant cet assaut, il est tout à fait probable qu'une balle ennemie le tue pendant la prochaine offensive, à l'instar de ses camarades assassinés qu'il côtoie jour et nuit. [...]
[...] Ils disposent de couchettes placées en hauteur, pour éviter toute contamination par des parasites qui infestent les tranchées. Elles servent également de lieu de stockage pour les armes, munitions et surtout pour les vivres, qui sont particulièrement menacées par la vermine et les rongeurs. Malheureusement, ces installations, bien que construites avec application, ne résistent que bien mal aux pilonnages réguliers et de nombreux soldats sont ainsi ensevelis vivants par ce qui constituait leur protection. Conclusion : Si le témoignage de la guerre de 14-18 est encore aussi présent dans les esprits aujourd'hui, c'est principalement grâce aux innombrables paroles et traces laissées par les soldats de la "Grande Guerre", qui subirent pendant plus de quatre ans les affres d'une guerre atteignant une dimension jusque là encore inconnue. [...]
[...] A partir de ce moment, il n'y aura plus de réelle avancée pendant quatre années, et seule l'intervention américaine saura mettre un terme à la guerre. Entre 1914 et 1918, des soldats, mais avant tout des hommes, ont vécu dans des tranchées dans le cadre d'une organisation précise, dans l'unique attente d'une offensive . En quoi la vie dans les tranchées fût-elle si traumatisante ? La vie dans les tranchées : Dans la tranchée, la vie des soldats est très difficile. Ils subissent le froid, aggravé par le fait qu'ils ne bougent pas beaucoup. [...]
[...] Etienne Tanty, un soldat dont les propos furent recueillis dans les Paroles de Poilus, a déclaré que dormir, c'était échapper à tout ce qui vous entoure ainsi qu'un moyen de renouer avec le passé à la faveur des rêves En revanche, certains attendent les combats avec impatience, car malgré la peur d'être abattus, ils savent que s'ils survivent, il pourront s'occuper en restaurant la tranchée, ou encore en évacuant les blessés et les cadavres . Ainsi, les soldats, désespérés face à l'ignorance de leur avenir, attendent la mort, impuissants, et deviennent des morts en sursis Sur certains fronts, cette attente interminable donnera lieu à des mutineries. Cela aura permis de donner à cette guerre des tranchées, le nom de guerre d'usure L'équipement du soldat : Au commencement de la Grande Guerre, l'équipement français est un véritable désastre. Les pantalons rouges sont visibles de très loin, et font des soldats des cibles idéales. [...]
[...] Pour se protéger des attaques et des infiltrations ennemies, des barbelés sont placés en amont des premières lignes et de nombreux nids de mitrailleuse sont posté sur toute la ligne de front, avec un homme constamment en faction. Les murs des tranchées sont creusés à distance régulière pour permettre aux hommes de disposer de marches de tir, tandis que de nombreuses meurtrières sont disposées en complément. Le but est d'abattre un maximum d'assaillants (tout en assurant la sécurité des défenseurs) avant que ceux-ci n'atteignent la tranchée et n'engagent alors un corps à corps souvent meurtrier pour les deux camps. Le reste des tranchées est aménagé de manière à rendre la vie du soldat la moins dure possible. [...]
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