Lorsque Christophe Colomb découvrit l'Amérique à la fin du XVIe siècle, les Européens commencèrent à coloniser ce continent, étant riche au sol et au sous-sol.
Le besoin d'esclaves en Amérique est né du souci des Espagnols de se constituer une réserve de main-d'oeuvre aussi inépuisable que les ressources du sol et du sous-sol qu'il fallait exploiter à plein régime. Ce régime fut fatal aux Indiens (habitants d'origine) qui moururent par millions (...)
[...] Après une période fixée par contrat à trois ans, ils recevaient un petit pécule acquitté en tabac et un bout de terre. Combien de temps la main d'œuvre française a-t-elle été suffisante? Jusqu'en 1660, ces engagés suffirent à cette première mise en route. Ensuite, ce fut différent, le développement de la culture des grandes denrées d'exportation comme le sucre, exigeait d'employer beaucoup de monde. Alors, affluèrent les Noirs. Ils présentaient sur les engagés blancs des avantages indiscutables : ils étaient bon marché, corvéables à merci, renouvelables à volonté. C'est donc en 1670 que les Français ne furent plus engagés. [...]
[...] La vie quotidienne n'était pas une vie paisible. On leur donnait peu de nourriture, qui était par ailleurs déséquilibrée et très peu variée. Les journées de travail étaient épuisantes, elles commençaient tôt et finissaient tard, juste entrecoupées de quelques pauses. Il n'y avait pas de temps mort dans la vie d'une plantation : coupe de la canne et broyage au moulin, charrois, préparation de la terre et plantation, construction, entretien et réparation continuels d'ouvrages divers. Il ne restait aux esclaves que le dimanche pour se reposer, et la danse, et le vaudou (acte religieux) la nuit, pour se défouler. [...]
[...] Il fallait attendre parfois de nombreuses années pour que tout soit rentré au port : c'était les queues de retour C'était alors seulement à ce moment là que l'opération négrière était terminée et que la personne qui avait organisé cette opération pouvait dire combien l'expédition avait rapporté ou coûté aux actionnaires. En guise de conclusion : Quand et comment la traite s'est-elle terminée ? A la fin du XVIIe siècle, des personnes commencèrent à contester la traite, mais peu nombreuses, leur influence fut nulle et leurs actions condamnées. Mais le temps passant et les contestataires devenant plus nombreux, les Européens commencèrent à se poser des questions : était-il juste de prendre des noirs comme esclaves ? [...]
[...] Certaines mères avortaient ou tuaient leurs nouveau-nés afin qu'il ne soient pas à leur tour des esclaves, certains esclaves se suicidaient, d'autres empoisonnaient les leurs. Des milliers d'esclaves disparurent ainsi. Beaucoup de nègres ont essayé de s'enfuir, mais leur chance de réussir étaient maigres ; et lorsqu'ils étaient retrouvés par leurs maîtres, ils étaient sévèrement punis (les châtiments allaient des coups de fouet aux supplices et à la peine de mort). En quelques mots, la vie des esclaves était très dure, et leurs chances de s'en sortir, de survivre étaient très faibles. - Comment s'effectuait le voyage de retour ? [...]
[...] Pourquoi des esclaves en Amérique ? Lorsque Christophe Colomb découvrit l'Amérique à la fin du XVIe siècle, les Européens commencèrent à coloniser ce continent, étant riche au sol et au sous-sol. Le besoin d'esclaves en Amérique est né du souci des Espagnols de se constituer une réserve de main-d'œuvre aussi inépuisable que les ressources du sol et du sous-sol qu'il fallait exploiter à plein régime. Ce régime fut fatal aux Indiens (habitants d'origine) qui moururent par millions. Il fallait les remplacer par des travailleurs capables de supporter les contraintes conjuguées du travail forcé et du climat : les Noirs, qui vivaient sous les mêmes latitudes (sous le même climat) et qui connaissaient déjà l'institution de l'esclavage, conviendraient parfaitement. [...]
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