Nous l'avons échappé belle! La fameuse Tour de 300 mètres qui est, pour le monde entier, le symbole de la France et de sa Capitale a failli, à quelques années près, s'appeler la TOUR BOENICKHAUSEN, ce qui, vous l'avouerez, eût manqué de chic parisien!
En l'an 1710, un tapissier allemand Jean-René Boenickhausen vient s'établir à Paris, dans le Marais. Ses clients ont bien du mal à retenir son nom. Qu'à cela ne tienne, il y ajoutera celui d'EIFFEL qui a le double avantage de se prononcer plus facilement et de lui rappeler sa province natale, le plateau de l'EIFEL, près de Cologne.
Ce nom, que porteront tous ses descendants, ne deviendra le seul patronyme officiel de la famille qu'en 1879. Soit dix ans avant l'inauguration de la Tour.
François-Alexandre, arrière-petit-fils du tapissier fit campagne dans les armées de Napoléon et se retrouva sous-officier en garnison à Dijon. Il y épousa Catherine Moneuse, fille d'un marchand de bois de la ville. Après huit ans d'union, un garçon prénommé Gustave naîtra le 15 décembre 1832.
Si le père est un solitaire qui apprend en autodidacte le latin et le grec, la mère va se révéler une remarquable femme d'affaire qui fera fructifier l'héritage paternel: en dix d'efforts, les EIFFEL accumulent une fortune de 300 000 francs or. Comme la mère n'a guère le temps de s'occuper de son fils, le jeune Gustave passe son temps dans la maison voisine de l'oncle Jean-Baptiste Mollerat, un chimiste réputé qui a inventé un procédé de fabrication de vinaigre de bois.
Après le Collège Royal de Dijon, Gustave se retrouve au Collège Sainte-Barbe à Paris, Il échoue à Polytechnique et entre à l'Ecole Centrale des Arts et Manufactures où il décroche un diplôme de chimiste. Il pensait, bien sûr, prendre la direction de l'usine de Pouilly-sur-Loire de l'oncle vinaigrier (...)
[...] et Buffalo Bill. Le 20 octobre 1901, Santos Dumont remporte le Prix DEUTCH (100 000F). Avec son dirigeable, il parvint à faire le tour . de la Tour et a regagner St- Cloud, son point de départ. En octobre 1909, le Comte de Lambert, sur un avion Wright vint planer au- dessus de la Tour. En 1912, Reichel, tailleur à Longjumeau, expérimenta, à partir du premier étage, un étrange costume homme-oiseau avec des voiles en caoutchouc et des courroies de cuir. [...]
[...] La Tour Eiffel Nous l'avons échappé belle! La fameuse Tour de 300 mètres qui est, pour le monde entier, le symbole de la France et de sa Capitale a failli, à quelques années près, s'appeler la TOUR BOENICKHAUSEN, ce qui, vous l'avouerez, eût manqué de chic parisien! En l'an 1710, un tapissier allemand Jean-René Boenickhausen vient s'établir à Paris, dans le Marais. Ses clients ont bien du mal à retenir son nom. Qu'à cela ne tienne, il y ajoutera celui d'EIFFEL qui a le double avantage de se prononcer plus facilement et de lui rappeler sa province natale, le plateau de l'EIFEL, près de Cologne. [...]
[...] Le clou de cette manifestation, dont l'écho retentirait dans tout l'Univers, serait un monument qui représenterait pour les générations à venir le symbole de l'entrée de la France dans l'ère moderne. Très vite, le choix se porta sur une très haute tour. On balança entre un projet de TOUR SOLEIL _ sorte de gigantesque Tour de Pise surmontée d'un phare surpuissant _ présentée par Bourdais l'architecte du Trocadéro et le projet d'une TOUR METALLIQUE DE 3OO M présenté par MM. EIFFEL, Nougier et Koechlin. [...]
[...] Adam Louis : Du haut de cette tourelle Je vois le dos de l'hirondelle. Lecocq, du Havre : Dieu que c'est beau ! Si mes petits lapins pouvaient voir ça, ils seraient émerveillés ! J. Caracas: Je ne me suis jamais mouché si haut! Les visiteurs célèbres n'ont jamais cessé de se bousculer pour être les premiers à escalader la Tour: le 10 juillet 1899, Sadi Carnot, le président de la République, après avoir vérifier le fonctionnement des ascenseurs. Les 1er aout, Nesser Eddin, le Shah de Perse. [...]
[...] Dès lors, il n'arrête plus: on lui commande toute une série d'ouvrages d'art: Les ponts de CAPDENAC sur le Lot, de FLOIRAC sur la Dordogne, de BAYONNE sur la Nive etc. Son activité est incessante. Pour les piles de ses ponts, il remplace la fonte, qu'il jugeait lourde et disgracieuse, par des piles légères faites _ comme un jeu de Meccano _ de poutrelles de fer entrecroisées. Gustave EIFFEL a trente ans et se sent seul : il demande à sa mère de lui dénicher une bonne épouse. Quinze jours plus tard, elle lui présente Marie Gaudelet, âgée d'à peine 17 ans, qu'il épouse le 8 juillet 1862. [...]
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