Le totalitarisme au XXe siècle, à travers les exemples du fascisme italien, du nazisme allemand et du stalinisme soviétique.

Résumé du document

Après la Première Guerre Mondiale, les pays européens se révèlent difficilement et tentent, tant bien que mal, de reconstruire leur Etat. A cela vient s'ajouter la crise économique de 1929 ayant de graves conséquences pour la population alors plus tentée de se tourner vers des partis extrêmes. Ainsi Hitler arrive légalement au pouvoir en devenant chancelier le 30 janvier 1933, fondant l'IIIe Reich en 1934. Mussolini accède au pouvoir en octobre 1922. Quant à Staline, il profite de la mort de Lénine pour devenir son successeur en 1928. Tous trois créent alors des Etats dit totalitaires, le totalitarisme étant avant tout un concept, une représentation de la réalité. On peut cependant établir des points communs entres les différents totalitarismes. Mais quelles sont donc les traits caractéristiques du totalitarisme au XXe siècle comme l'illustrent le nazisme, le fascisme et le stalinisme ?

Extraits

[...] Le totalitarisme au XXe siècle, à travers les exemples du fascisme italien, du nazisme allemand et du stalinisme soviétique Après la Première Guerre mondiale, les pays européens se révèlent difficilement et tentent, tant bien que mal, de reconstruire leur Etat. À cela vient s'ajouter la crise économique de 1929 ayant de graves conséquences pour la population alors plus tentée de se tourner vers des partis extrêmes. Ainsi, Hitler arrive légalement au pouvoir en devenant chancelier le 30 janvier 1933, fondant le IIIe Reich en 1934. [...]

[...] En Allemagne, il faut éliminer l'ennemi de la race c'est-à-dire les juifs mais aussi les communistes et les dégénérés (homosexuels, handicapés En Italie ce sont d'abord les opposants politiques mais ensuite les juifs sous l'influence nazie. En URSS les ennemis sont les Koulaks, les considérations sont ici sociales. Pour parvenir à leurs fins, les totalitarismes n'hésitent pas à éliminer tous les opposants, persécutant ou intimidant. En Allemagne, la nuit des longs couteaux du 30 juin 1934 épure toute opposition au sein du NSDAPi. En Italie, le socialiste Matteotti est assassiné alors qu'en URSS, Staline fait exiler puis assassiner Trotski et multiplie les purges notamment pendant les grands procès de Moscou à partir de 1936. [...]

[...] En Italie, de 4 à 8 ans ce sont les Fils de la Louve puis à 8 ans les garçons rentrent dans les balillas et les filles reçoivent une formation physique et civique. À 14 ans les garçons sont avanguardisti et les filles Jeunes Italiennes À 18 ans, ils sont intégrés dans les Jeunesses fascistes prélude à l'adhésion au parti. En URSS ce sont d'abord les mouvements des pionniers puis de 15 à 28 ans les Konsomols participent au sentiment de patriotisme. [...]

[...] Enfin, le chômage a été à peu près complètement résorbé. Quant à l'URSS, en 1932, la part de l'industrie dans la production nationale est passée de 42% à 70%. Mais ces avancées ne masquent pas les réels problèmes, en Allemagne, en 1939, on assiste à un gonflement de la dette publique et des manipulations monétaires, la médiocre production des biens de consommation, la stérilisation d'une partie des revenus investis dans les dépenses au réarmement. Le niveau de vie stagne car le marché intérieur et insuffisant. [...]

[...] Tout d'abord, le totalitarisme s'appuie sur la dictature d'un parti que ce soit le NSDAP (Allemagne), le PNF (Parti National Fasciste, Italie) ou le PC (Parti communiste, URSS).On trouve dans chaque parti une explosion des effectifs ainsi dans les années 20 le NSDAP compte membres contre 5.5 millions en 1939. Très vite le parti unique se confond avec l'Etat et puise sa force dans la dimension charismatique du chef. C'est pourquoi on retrouve un culte de la personnalité, le chef concentrant tous les pouvoirs que ce soit Hitler, Mussolini ou Staline, ils s'appuient tous sur une immense propagande (statues, chansons ils apparaissent donc comme des chefs exceptionnels dotés d'une mission, s'apparentant à des messies bien que le régime soviétique soit athée. [...]