La Première Guerre mondiale a bouleversé les sociétés ; les combattants d'élites veulent continuer, pour beaucoup, à se battre, les nationalistes sont frustrés tandis que la vie politique est littéralement brutalisée. La crise des démocraties libérales de l'après-guerre entraine ainsi la partition de régimes nationaux et dictatoriaux spécifiques au 21e siècle, souvent qualifiés de « totalitaires ».
Certes, l'Italie fasciste l'Allemagne nazie et l'URSS staliniennes présentent des caractéristiques communes : terreur, parti unique, culte du chef, création d'un homme nouveau... Cependant, ces systèmes se sont imposés dans des Etats différents, à des périodes différents, et avec des chefs et des contextes singuliers. Aussi, dans quelle mesure peut-on parler de régimes totalitaires ? Qu'est-ce qui, au fond, rapproche ces trois dictatures, et qu'est-ce qui les distingue ? (...)
[...] C'est un véritable bourrage de crânes D'autre part, l'économie est mobilisée : Mussolini exige que le peuple italien travaille à la grandeur de l'Italie. Aussi l'Etat intervient-il de plus en plus dans l'économie et met-il en place une politique de grands travaux (assèchement de marais, autoroutes, logements sociaux ) qui modernise le pays. De plus, il s'engage dans une optique d'autarcie, qui permettra à l'Italie d'être épargnée par le crise économique de 1929 ; la bataille du blé est lancée. [...]
[...] Les lois de Nuremberg de 1935 et 1938 consacrent cet antisémitisme : juifs écartés des domaines professionnel et social, port de l'étoile jaune, atteinte aux libertés des juifs Les magasins juifs sont boycottées ; la nuit de Cristal de 1938 est un véritable pogrom contre les juifs, accusés de tous les maux et malheurs de l'Allemagne Hitler est le guide suprême ; sa devise en dit long : Ein Reich, ein Volk, ein Führer (un empire, un peuple, un chef). Contre la masse, Hitler entend que le peuple obéisse à un chef unique et absolu. Staline, pour sa part, voulait soi-disant l'égalité des hommes et la suppression de la propriété privée afin d'établir une société sans classe. Mais en pratique, cette ambition a pris une toute autre forme ; culte du chef, terreur notamment Il prône un farouche anticapitalisme. L'intensité de la terreur déployée est variable selon les trois régimes. [...]
[...] Hitler, à la tête du parti nazi (le NSDAP), exploite l'hostilité au Diktat et déploie un violent antidémocratisme, assorti d' anticapitalisme et d'antisémitisme. Hitler est nommé chancelier en 1933 ; très vite, il entre dans l'illégalité : le Reichstag est incendié et supprimé, de même que le communisme, interdit. A la mort d'Hindenburg, Hitler se proclame Reichsführer et concentre tous les pouvoirs ; la République est abolie, les partis sont interdits, à l'exception, bien sûr, du NSDAP La Russie, enfin, sort totalement épuisée de la première guerre mondiale. [...]
[...] Un seul chef est donc à la tête de l'Italie, de l'Allemagne et de l'URSS. Chaque régime a sa propre idéologie, visant à forger un homme nouveau : l'aryen, blond aux yeux bleus en Allemagne, le prolétaire idéal en URSS, un homme fort et viril dévoué au Duce en Italie. La terreur fait taire toute opposition, par l'intermédiaire de redoutables polices politiques (NKVD en URSS, SS et Gestapo en Allemagne, milice et OVRA en Italie) et d'une étroite surveillance des populations. [...]
[...] Composition d'histoire Totalitarismes : fascisme, stalinisme et nazisme Sujet : Montrer comment fascisme, stalinisme et nazisme présentent des points communs et des divergences en s'appuyant sur les caractéristiques de la notion du totalitarisme. INTRODUCTION La Première Guerre mondiale a bouleversé les sociétés ; les combattants d'élites veulent continuer, pour beaucoup, à se battre, les nationalistes sont frustrés tandis que la vie politique est littéralement brutalisée. La crise des démocraties libérales de l'après-guerre entraine ainsi l'partition de régimes nationaux et dictatoriaux spécifiques au 21e siècle, souvent qualifiés de totalitaires Certes, l'Italie fasciste l'Allemagne nazie et l'URSS staliniennes présentent des caractéristiques communes : terreur, parti unique, culte du chef, création d'un homme nouveau Cependant, ces systèmes se sont imposés dans des Etats différents, à des périodes différents, et avec des chefs et des contextes singuliers. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture