La période qui sépare les deux guerres mondiales a vu se développer dans le monde entier des régimes forts. Ces régimes totalitaires prennent le contrôle absolu, aussi bien de la vie publique que de la vie privée, par le biais d'un parti unique et la suppression violente de toute opposition. Ils correspondent aussi à l'apparition de nouvelles doctrines et idéologies, qui répondent à la crise politique, humaine et économique de la première guerre mondiale et à leurs conséquences.
[...] Mais il ne parvient pas à rétablir la situation économique et militaire. Lénine et son parti prennent la tête de la révolution et la réussissent. Ces derniers instaurent les lois du communisme. Un homme se distingue, Staline, d'origine géorgienne. Il est nommé Commissaire aux Nationalités dans la nouvelle administration. Il en gravit les échelons et devient, en 1922, le secrétaire général du parti, poste dont il va faire le plus important du parti. Staline se réclame à la fois du marxisme et du léninisme. [...]
[...] Il se trouve cependant quelques différences à certains niveaux entre ces sociétés. Conclusion Les régimes totalitaires apparus entre les deux guerres mondiales ont de nombreux points comparables quand à l'organisation de leur société. Mais, les régimes fascistes et nazis ont tout de même des idéologies antagonistes aux idéologies staliniennes, et avant tout le pan germaniste et le pan slaviste vont devoir s'affronter, car ils portent sur les mêmes territoires. Ainsi à l'aube de la seconde guerre mondiale, ces régimes forts dominent une grande partie de l'Europe qu'ils désirent conquérir, et alors qu'ils ont entamé une course à l'armement. [...]
[...] De même que Staline, Hitler croit en une direction élitaire, où la minorité gouverne la majorité. De par sa nature même, une organisation ne peut subsister qu'avec un haut commandement intelligent, servi par une masse que guide plutôt le sentiment. Une compagnie de deux cents hommes intelligents autant que capables deviendrait, à la longue, plus difficile à mener que si elle contenait cent quatre-vingt-dix hommes moins bien doués et dix autres ayant une formation supérieure (Hitler, Mein Kampf) III) Des sociétés Un endoctrinement et une propagande performante Les sociétés des totalitarismes présentent quelques caractéristiques communes : elles sont endoctrinées et soumises, il existe néanmoins des différences au sein des sociétés fascistes, nazies et communistes. [...]
[...] Nous pouvons ainsi nous demander quels sont les points communs et les différences de ces sociétés totalitaires qui sont apparues à la même époque. Nous verrons donc tout d'abord comment ces idéologies, incarnées par des régimes totalitaires, sont arrivées au pouvoir en Allemagne avec le nazisme, en Italie avec le fascisme et en URSS avec le stalinisme. Puis nous aborderons les idéologies de chacune de ces sociétés et pour finir nous verrons en quoi ces sociétés sont comparables, malgré un certain nombre de différences. [...]
[...] Un homme, Benito Mussolini, va mener cette révolution. Né en 1883 en Romagne, dans le culte des révolutionnaires du XIXème siècle, il adhère au Parti Socialiste Italien et en préside la section locale. Fuyant le service militaire, il s'expatrie en Suisse en 1902 où il fréquente des révolutionnaires russes. En 1904, il en est expulsé à la suite de certaines de ses menées d'extrême gauche. Plus tard, en Mars 1919 à Milan, il fonde les Fasci italiani di combattimento Ces faisceaux ou groupes paramilitaires vont former l'embryon du futur parti fasciste, présentant un programme nouveau : l'amélioration des conditions des ouvriers avec une hausse des salaires, une limitation du temps de travail, la gestion des entreprises par les syndicats, une expropriation des richesses, des réformes agraires et une militarisation de l'Italie. [...]
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