Exposé consacré au timbre le plus rare, le "One Cent" récemment vendu pour la somme de 1 000 000$. Il passa entre de nombreuses mains et connu une histoire folle. Il servit par exemple à payer une partie de la dette Allemande imposée par le traité de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale.
[...] Pour choisir le sujet des timbres, inutile de faire de l'originalité : la devise latine de la colonie fut reproduite : Damus petimusque vicissim (Nous donnons et nous réclamons en retour) et bien sûr la valeur, le pays, et le mot postage seront inscrit. Reste à résoudre le délicat problème du dessin du voilier auquel le post master tient beaucoup. Heureusement la rubrique nouvelles maritimes arbore une vignette typographique représentant u navire. Elle fera l'affaire et trônera au centre du timbre. [...]
[...] Nous n'avons pas fini d'épiloguer sur ce sujet et, on le verra plus tard, un vague relent sulfureux de doute plâne sur la naissance, voire sur le droit à l'existence de ce timbre Le collectionneur : premier rachat La future vedette mondiale dort depuis peu de temps entre les pages du modeste album de Vernon, lorsque celui-ci se voit proposé un mirifique ensemble de timbres flambant neuf, tout juste émis dans diverses colonies anglaises. Hélas ! Les dimensions de sa tirelire ne sont pas à la mesure de ses désires. Alors il décide de vendre quelques uns de ses vieux timbres afin de pouvoir en racheter de nouveaux. [...]
[...] Il durera longtemps et donnera gain de cause à la veuve, remariée entre-temps Une résurrection de 000$ ! Mais inexplicablement, le pouvoir de rêve du One cent soudain s'effondre. Au point que, mis en vente en 1935, et ne trouvant pas d'acquéreur au prix de réserve pourtant modeste de 10 il est retiré de la vente. Il sera vendu en 1940 à un collectionneur australien anonyme, puis passera par diverses mains avant que ce constitue une société, que l'on dit inspiré par la mafia, pour l'acheter récemment pour la somme de 000$ ! [...]
[...] Voilà de quoi faire rêver, un simple bout de papier d'une valeur inestimable. Aujourd'hui son histoire est très connue des collectionneurs de timbres, mais bien que celle-ci soit la plus mouvementé, elle n'est qu'une parmi temps d'autres. C'est ainsi que les collectionneurs parlent de leurs hobbies non pas comme un loisir mais comme une passion. Passion d'un archéologue pour son trésor ! [...]
[...] Lorsqu'Arthur Hint décède en 1933, un double mystère se pose aux hommes de loi en charge de la succession. Primo : la veuve affirme que le One Cent lui a été donné par son mari, alors que le plus gros de l'héritage doit aller par testament à la firme que dirigeait le défunt. Secundo : le timbre est introuvable ! On feuillette les albums, on cherche ici et là, pas moyen de mettre la main sur l'oiseau rare dont on sait tout juste qu'un an plutôt il a été exposé en Europe. [...]
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