Hippocrate qui vécut au V-IVème siècle avant JC, est à la fois un philosophe et le plus grand médecin de l'Antiquité, le fondateur de la médecine grecque. Bien qu'il soit le fils d'un Asclépiade, Hippocrate va abandonner la vision strictement religieuse de la maladie pour promouvoir une méthode plus moderne qui consiste en l'observation des symptômes afin d'établir le diagnostic de la maladie. On connaît très bien l'oeuvre d'Hippocrate car il existe un ensemble d'ouvrage que l'on appelle le corpus Hippocratique, qui comprend un soixantaine de textes qui ont été écrits entre 450 et 300 av. JC (...)
[...] Il y a dans le Sud de l'Angleterre, dans des endroits particulièrement humide, des fièvres palus. Il a une réputation qui s'accroît et le roi Charles II va le faire venir à la cour où il va soigner le roi Charles II. Le roi Charles II va anoblir Robert Talbor. Robert Talbor va devenir très riche mais il se garde bien de dire quelle est la substance qu'il utilise pour guérir les fièvres palus. Il est connu et lorsque en France, le grand dauphin qui atteint de fièvre intermittente causé par l'humidité qui règne autour de Versailles et les moustiques qui abondent. [...]
[...] Ce médecin est attaché aux anciens et il refuse toutes les découvertes modernes. Diafoirus est à peine exagéré par rapport à ce que défendent les médecins de la faculté de médecine de Paris. Le pire d'entre eux, c'est Guy Patin, qui est docteur régent à la faculté de médecine de Paris. Guy Patin est un érudit, c'est un intellectuel. Il refuse tout ce qui est moderne et tout ce qui n'est pas dans la théorie hippocratico- galénique. Il va s'opposer à la circulation du sang avec son ami Jean Riolan (le fils) qui va lui aussi être très opposer à la circulation du sang. [...]
[...] Cette poudre, les Indiens l'appelle Kina-Kina (écorce des écorces). Cette poudre va lui permettre d'échapper à la mort qu'elle aurait dû normalement subir en raison de cette atteinte de fièvre intermittente. Cette comtesse, lorsqu'elle serait rentrer en Europe aurait populariser cette drogue nouvelle (distribution aux pauvres etc C'est une belle histoire mais ce n'est pas vrai du tout. En réalité, la comtesse d'El Chinchon est morte au Pérou et non en Espagne. Elle était morte avant que le vice roi ne revienne en Espagne. [...]
[...] La faculté de médecine refuse d'admettre l'activité de quinquina. Comme le roi est intervenu, il va y avoir une acceptation du quinquina et Louis XIV et Fagon vont faire acheter de cette écorce Péruvienne aussi bien à Lisbonne qu'à Cadix, ce sont les ports de la péninsule Ibérique qui reçoivent ces drogues Sud-Américaine. Ils vont en faire distribuer dans les hôpitaux. L'opinion publique va prendre fait et cause pour le quinquina et cela va devenir un véritable engouement pour le quinquina. [...]
[...] Il va falloir attendre jusqu'à 1820 pour que 2 pharmaciens ; Joseph Pelletier et Joseph Bienaimé Caventou, professeurs à l'école de pharmacie de Paris, vont isoler du quinquina la quinine. La formule spatial ne sera déterminé que ultérieurement. Cette structure va être le point de départ de la mise au point et de la synthèse de nombreux autres antipaludéens. Au fur et à mesure, que l'on a mis cette théorie des humeurs en défaut, elle a perdu de son intérêt et elle a finalement cessé d'être utilisée. [...]
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