Six mois auparavant, Richard Malone était arrivé sur le sol irakien, à Bagdad. Cela faisait dix-huit mois qu'il était entré dans l'armée américaine. Après deux ans de chômage, il s'était dit qu'il pourrait vivre un peu mieux s'il entrait dans l'armée. Puis un matin, il a reçu une lettre lui annonçant qu'il devait partir en Irak pour poursuivre les terroristes qui menaçaient l'Amérique. Dans cette lettre, on lui expliquait aussi que l'Irak était un pays opprimé par un dictateur, qu'il était temps de rétablir là-bas la démocratie et plein d'autres choses encore qu'il avait pu lire dans les journaux ces derniers mois.
[...] Il y allait de la sécurité de toute la capitale. Les terroristes et les anciens membres de la garde de Saddam le savaient bien et ils avaient déjà tenté de bloquer ce carrefour ces derniers jours. Il fallait le tenir coûte que coûte. Le carrefour ne comportait que trois voies au lieu de quatre comme un carrefour normal. Etait-ce un signe du destin encore une fois ce fichu chiffre trois. La route du Nord donnait accès au grand marché, là où les gens de la région allaient faire leurs courses mais aussi vendre leurs légumes ou leurs fruits ; en prenant la direction de l'Est, on partait en direction du centre de Bagdad ; de l'ouest arrivait enfin chaque matin une nuée de paysans souvent accompagnés de leur famille qui allaient vendre leur production ou errer à la recherche d'un petit boulot. [...]
[...] Ne vous inquiétez, gardez vos positions et tout ira bien. Bien chef, mais ne traînez pas nous ne sommes que trois ! Le lieutenant rassure ses deux soldats. Des renforts vont arriver mais en attendant il n'est pas question de repartir. Il faut tenir la position. Soudain, le bruit de la rue qui était devenu assourdissant sous les cris des chiites semble diminuer. La foule est pourtant toujours là, même si elle donne l'impression de passer plus loin de nos trois militaires. [...]
[...] Texte de fiction: Plutôt mourir que reculer Plutôt mourir que reculer Il est onze heures trois. Ce chiffre a toujours porté la poisse à Richard. Pour certaines personnes c'est le treize. Pour lui c'était le chiffre trois. Il est donc onze heures et trois minutes quand l'avion Hercule160 de l'armée américaine se pose sur le tarmac de l'aéroport militaire de Miami, en Floride. L'ambiance est morose. Un ou deux techniciens et trois personnes en uniforme se trouvent sur la piste. [...]
[...] Cela faisait dix-huit mois qu'il était entré dans l'armée américaine. Après deux ans de chômage, il s'était dit qu'il pourrait vivre un peu mieux s'il entrait dans l'armée. Puis un matin, il a reçu une lettre lui annonçant qu' il devait partir en Irak pour poursuivre les terroristes qui menaçaient l'Amérique. Dans cette lettre, on lui expliquait aussi que l'Irak était un pays opprimé par un dictateur, qu'il était temps de rétablir là-bas la démocratie et plein d'autres choses encore qu'il avait pu lire dans les journaux ces derniers mois. [...]
[...] Au moment où il disait ces mots, une explosion fait voler en l'air la Jeep et en même temps Joe McCulluch qui était resté près du véhicule. Richard et le lieutenant ne sont plus que deux pour tenir le carrefour stratégique. Tenir,tenir c'est vite dit pense Richard très fort dans sa tête. Il avait bien appris au camp d'entraînement comment protéger un carrefour à trois voies avec seulement trois hommes armés. Mais c'était à l'école et en face il n'y avait pas d'ennemi en dehors de ses propres copains. Pourtant, il n'est pas question de reculer. [...]
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