terrorisme, guerre, 11 septembre 2001, Etat islamique, terrorisme intramuros, world trade center, Charlie Hebdo, Bataclan, Daesh, Al Quaida
Bien qu'au cours de l'histoire, les civils souffraient souvent des guerres et de l'insécurité en résultant, il semblait, il y a encore un siècle, que la guerre soit devenue l'affaire exclusive des armées nationales, continuant ainsi « la politique par d'autres moyens » comme le disait Clausewitz. Si la Seconde Guerre mondiale a, déjà, amorcé un tournant, ce début de XXI? siècle plus encore nous montre bel et bien qu'il n'en est rien : au contraire, c'est dans un monde en apparence stable et régi par la diplomatie que les guerres perdent aujourd'hui de leur horizontalité et que les civils apparaissent comme des victimes possibles, justement parce qu'elles ne sont pas par essence les cibles normales d'un conflit. Amorcé spectaculairement au 11 septembre 2001, ce nouvel état des choses, où la géopolitique est marquée désormais par la capacité de frapper n'importe où, n'est pas sans conséquences fortes, tant sur la peur qu'elle cause dans les démocraties occidentales comme sur les zones de front où des armées régulières doivent désormais affronter un ennemi invisible.
[...] L'Irak est libre, et aujourd'hui des représentants d'un pays libéré se sont joints à nous. Les monuments de Saddam Hussein ont disparu, et non pas seulement ses statues. Les monuments véritables de son pouvoir et de son caractère, les salles de torture et de viol, les cellules de prison destinées à des enfants innocents, sont fermées. Alors que nous découvrons les champs de la mort et les charniers de l'Irak, la véritable ampleur de la cruauté de Saddam Hussein nous est révélée. [ . [...]
[...] Face à l'affrontement, ce régime a choisi la bravade, et ce régime n'existe plus. Le président de l'Afghanistan, qui est parmi nous aujourd'hui, représente maintenant un peuple libre qui crée une société bonne et juste, une nation qui participe à part entière à la guerre contre le terrorisme. Le régime de Saddam Hussein cultivait des relations avec le terrorisme, alors qu'il se dotait d'armes de destruction massive. Il s'est servi de ces armes pour commettre des tueries et a refusé d'en rendre compte lorsque le monde l'a exigé. [...]
[...] En quoi le terrorisme et la guerre menée depuis 2001 par les États occidentaux contre le terrorisme altèrent la distinction entre civils et combattants, et affectent tant l'équilibre géopolitique international que l'équilibre politique des démocraties ? Bien qu'au cours de l'histoire, les civils souffraient souvent des guerres et de l'insécurité en résultant, il semblait, il y a encore un siècle, que la guerre soit devenue l'affaire exclusive des armées nationales, continuant ainsi « la politique par d'autres moyens » comme le disait Clausewitz. [...]
[...] Nous sommes engagés envers la défense de notre sécurité collective et envers l'avancement des droits de l'homme. Ces engagements permanents nous amènent à entreprendre de grands travaux dans le monde, travaux que nous devons réaliser ensemble. Alors allons de l'avant.[ . ] L'objectif primordial de notre coalition en Irak est l'autonomie du peuple irakien, qui sera atteinte par des moyens ordonnés et démocratiques. Ce processus doit se dérouler selon les besoins des Irakiens - ils ne doivent être ni bousculés ni retardés par d'autres parties. [...]
[...] Le peuple français est un peuple ardent, vaillant, courageux qui ne se résigne pas et qui se met debout chaque fois qu'un de ses enfants est à terre. Ceux qui ont voulu le meurtrir en frappant délibérément des innocents sont des lâches qui ont tiré sur une foule désarmée, si bien que nous ne sommes pas engagés dans une guerre de civilisation, parce que ces assassins n'en représentent aucune. Nous sommes dans une guerre contre le terrorisme djihadiste qui menace le monde entier et pas seulement la France. [...]
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