Territoires, réseaux, drogue, cannabis, organisations criminelles
Le problème de la drogue est un des fléaux de notre société moderne. On les caractérise aujourd'hui par des produits illicites dont les effets sont reconnus comme psychotropes. Aujourd'hui on dénombre quatre « familles » de drogues consommées mondialement : la famille du cannabis (résine, fleurs), celle de la cocaïne et ses dérivés tels le crack, les opiacés (héroïne, morphine, opium), et les drogues dites de synthèse dans laquelle on regroupe les amphétamines ou la LSD. Les trois premières familles de drogues étant issues de production agricole, leur consommation remonte à des temps très anciens, l'élite européenne a ensuite consommé de l'opium et du haschisch. Cette situation ne posait en aucun cas problème car peu de monde se souciait de la santé des indiens incas qui chiquent la coca, on ne retrouvait qu'une infime proportion de consommateurs dans les pays en cours d'industrialisation. Mais l'accessibilité accrue au cours du dernier siècle due à son nouveau caractère illicite a engendré le problème que l'on connaît aujourd'hui qui est de l'ordre de la santé publique. Surtout à cause de l'augmentation de la consommation des drogues dites « dures » qui engage des effets psychiques voire psychologiques importants (cocaïne, héroïne, amphétamines).
La drogue aujourd'hui est un des commerces parallèles les plus lucratifs au monde. Organisé dans trafic mondial aux structurations bien définies entre production, exportation, distribution et vente au détail, le problème de la drogue n'est pas que lié à la santé mais aussi à celui du crime organisé et aussi à des conflits intraétatiques et ou des tensions géopolitiques. Les territoires et les réseaux de la drogue ont donc un enjeu dans les domaines économique, politique et idéologique du monde actuel, représentatif de la relation entre Nords et Suds.
[...] Les territoires et les réseaux de la drogue ont donc un enjeu dans les domaines économique, politique et idéologique du monde actuel, représentatif de la relation entre Nords et Suds. A partir qui nous ont été fournis dans notre dossier, nous avons élaboré une étude sur les enjeux et l'utilisation des drogues dans les rapports mondiaux. Pour ce faire, nous présenterons dans un premier temps le développement de cette activité à travers l'impérialisme des coloniaux. Ensuite, nous expliquerons comment s'organisent les réseaux de la drogue de la production à son acheminement vers les zones consommatrices. Enfin, nous analyserons la drogue comme outil des relations intra et interétatiques. [...]
[...] tout ça dans la plus grande légalité. C'est en 1909 lors de la Conférence de Shanghai que les grandes puissances mondiales statuent une liste de drogues dangereuses (telles que l'héroïne, la morphine ou la cocaïne), ce qui n'a pour effet que d'inciter les grands laboratoires à fabriquer de nouveaux « médicaments » avec les mêmes pouvoirs : ainsi les nouvelles drogues sont de plus en plus chimiques. Parmi elles, on trouve l'amphétamine (utilisée par les allemands ou les japonnais pour doper leurs combattants pendant la Deuxième Guerre mondiale), le LSD, l'ecstasy . [...]
[...] Il reste toutefois difficile de prouver le lien entre les homicides et les cartels. Mais ce problème a tendance à s'étendre vers le nord des USA et désormais ce sont des villes comme Boston ou encore Anchorage en Alaska qui sont touchées. La ville d'Atlanta serait la plus touchée car le réseau autoroutier est passé aux mains des trafiquants et ceux-ci n'hésitent pas à se fondre dans la masse déjà importante des travailleurs mexicains, rendant les efforts de la police presque vains. [...]
[...] La guerre des gangs se jouent alors sur deux fronts, cartels contre cartels et cartels contre l'État. Ainsi, les multiples interventions militaires du gouvernement n'a fait qu'exciter la situation et la violence s'est accrue depuis cinq ans, atteignant le triste record de meurtres liés aux cartels en 2009, et la désignation de la ville de Ciudad Juarez de plus violente au monde. La lutte antidrogue du gouvernement actuel ne parvient pourtant pas à stopper le trafic même avec des prises s'élevant depuis fin 2006 à 91,4 tonnes de cocaïne. [...]
[...] Respectivement premiers producteurs mondiaux de cocaïne et de pavot à opium, leur trafic est largement à la main mise de groupes rebelles de l'opposition. Il s'agit des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie) et des taliban, qui dans le cadre de guerre civile, profitent, pour faire fructifier leur économie de guerre, du manque de contrôle de certains territoires par les autorités. Pour les FARC, la culture du cocaïer et le trafic de la cocaïne est un point d'ancrage pour financer leur révolution communiste puisqu'en plus d'être les premiers producteurs de feuille de coca, il organisent aussi la transformation de la plante en la fameuse « poudre blanche » en important même les feuilles péruviennes et boliviennes pour jouir d'un certain monopole de l'exportation de la cocaïne vers l'international. [...]
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