Les rites de la corrida, tels qu'on les voit aujourd'hui, remontent au XVIIe siècle: le torero combat à pied dans son habit de lumière. Chaque corrida comporte six taureaux et trois matadors ("tueurs" littéralement, communément appelés "toreadores"), en plus des "peones" chargés d'attirer la bête dans l'arène. La corrida obéit à une réglementation très stricte et est orchestrée par des parties musicales et des jeux de tambours, qui, outre le côté purement folklorique, servent à avertir le torero de chaque changement d'acte.
[...] Enfin, arrive le matador qui opère à la mise à mort. Il existe deux techniques: la plus utilisée est celle où le matador se dirige vers le taureau et lui enfonce son épée entre les deux omoplates. L'autre, plus difficile à réaliser, consiste à amener l'animal vers le matador. Elle démontre alors le parfait contrôle de la bête. Cette dernière phase, en plus de la qualité et la dextérité des passes, de l'agilité de l'animal et du temps passé au coup de grâce, compte beaucoup dans l'attribution ou non d'une récompense au torero (les oreilles et la queue) par le président de la corrida. [...]
[...] A l'age de 12ans, il commença à réaliser des prouesses techniques dans un club sévillan d'apprentis toreros. Il tua son premier taureau à l'age de 16ans et a toujours su conquérir son public comme banderillo et dans le maniement de la cape. Il mourut en 1920 à Talavera de la Reina suite au coup de corne fatal d'un taureau appelé El Bailaor (le danseur). #Manuel Rodriguez Sanchez dit "Manolete" Légendaire matador, né à Cordoue en 1917 et mort à Linares en 1947. Son père, également matador, portait le même pseudonyme. [...]
[...] Un mouchoir grenat donne l'ordre de planter deux «banderillas» noires, un jaune gracie le taureau et un violet signifie que l'on traîne le taureau mort autour de l'arène pour lui rendre hommage. Le combat se deroule en trois temps D'abord, on accueille le taureau et on teste ses réactions au sol. Deux picadors, montés sur des chevaux protégés par d'épaisses cuirasses, entrent dans l'arène. Les chevaux portent des œillères pour qu'ils ne prennent pas peur. Les picadors attirent la bête vers eux et enfoncent leur lance dans le garrot de l'animal. [...]
[...] Ses exploits furent vite reconnus par ses pairs qui lui décernèrent de nombreux prix pour récompenser son style particulier. On lui doit l'invention d'une passe, la manoletina. Il est décédé à 30ans, après avoir reçu un coup de corne. #Antonio Ordonez Un palmarès époustouflant: plus d'un millier de corridas et 2058 taureaux à son actif. Décédé en 1998 à l'âge de 66ans, il fut l'intime de l'écrivain Ernest Hemingway et du cinéaste Orson Welles. Bibliographie indicative PRATIQUE ET SYMBOLISME DE LA TAUROMACHIE VALLEJO, FREDERIC / 1996 Tauromachie: mythes et réalités Éd. [...]
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