États-Unis, France, Syrie, conflit sans fin, régime syrien, proto-état de Daech, Émirats arabes unis, Bachar-al-Assad, Mouammar Kadhafi, Libye, Russie, état islamique, Kurdes, politique, économie, EI, Abou-Bakr al-Baghdadi, Trump, Turquie, guerre, pays du monde arabe, Tunisie, printemps arabe, Algérie, Égypte, Yémen, Hezbollah
Pour comprendre le conflit syrien, il faut d'abord se replacer dans le temps au début des années 2010. Les pays du monde arabe sont alors majoritairement autoritaires, et concentrent des populations jeunes et éduquées. Ces populations sont sans emploi et se sentent pour la plupart en décalage vis-à-vis du pouvoir central. En décembre 2010, la Tunisie ouvre le bal de ce qu'on appellera le Printemps arabe, directement inspiré du Printemps des peuples de 1848. À partir de ce moment-là, les pays du Maghreb et du Moyen-Orient s'embrasent un à un comme une traînée de poudre. Ils réclament plus de libertés et des réformes. L'émergence d'internet accélère ce processus, car les jeunes générations sont de plus en plus poussées à manifester voyant qu'ils ne sont pas seuls. L'Algérie, l'Égypte, le Yémen...
[...] (Si l'on devait expliquer pourquoi la Russie, il faut savoir que le régime syrien est un important allié du Kremlin et que celui ne souhaite pas le voir disparaître comme la Libye de Mouammar Kadhafi ; étant par ailleurs diplomatiquement isolé depuis l'annexion de la Crimée en 2014. Quant au Hezbollah, l'Irak et l'Iran, il faut aussi savoir qu'ils sont les principaux ennemis du régime israélien et qu'il partage le même courant religieux qui est le chiisme.) -Dans un second temps, il faut compter les rebelles anti-Assad, principaux et premiers ennemis du régime syrien. Ce mouvement est aussi connu sous le nom d'armée syrienne libre. [...]
[...] Ces forces kurdes du PYD se localisent principalement dans le Rojava (nord de la Syrie) et sont soutenues par les Kurdes turcs du PKK (parti des travailleurs du Kurdistan) ainsi que par les Kurdes iraniens du PDK (parti démocratique du Kurdistan). -Puis le dernier acteur du conflit syrien est l'État islamique plus connu sous le nom de Daech. Existant depuis 2006, il est le dernier à entrer en mouvement dans le conflit à partir de 2014. Cette organisation terroriste, militaire, politique et entre autres anti-occidentaliste, anti-chiite, salafiste djihadiste et panislamique. Elle n'a pas d'alliée et s'est vue confrontée aux forces alliées dont faisaient partie les États-Unis et la France qui y ont perpétué des frappes aériennes. [...]
[...] La révolte est lancée ainsi qu'une escalade de violence menant à la guerre civile. Il s'agit donc d'un conflit premièrement politique. Les rebelles se font appeler l'armée syrienne libre et le conflit entre les deux va permettre à deux autres d'entrer dans le jeu. Premièrement les Kurdes et enfin l'État islamique. Le conflit s'empire donc, car en plus d'être un conflit intraétatique, il devient aussi un conflit asymétrique, et idéologique. On y trouve quatre camps spécifiques que nous allons étudier plus précisément dessous. II. [...]
[...] Déjà en janvier 2018, le président turc Recep Tayyip Erdogan porte le fer dans la province nord-syrienne d'Afrin contre les Kurdes. Il souhaite à tout prix empêcher la création d'un Etat kurde, qui pourrait aider militairement parlant le PKK. En octobre 2019, une autre opération turque est lancée, mais cette fois dans le nord du Rojava. Quant au régime de Bachar-al-Assad, il n'a pu se maintenir que grâce aux importantes aides militaires de la Russie et de l'Iran. En ce qui concerne l'armée syrienne libre, celle-ci a perdu une grande partie de ses conquêtes face à Daech puis face au retour en force du régime assadiste. [...]
[...] Les éléments de résolutions Pour finir, voyons comment s'est résolu ce conflit depuis 2011. Le proto- état de Daech finit par être complètement défait militairement comme matériellement, le 27 octobre 2019. En effet ce jour-ci, Donald Trump annonce lui-même la mort du chef de l'EI, Abou-Bakr al-Baghdadi. Le recul de l'organisation terroriste est principalement dû à l'intervention d'une coalition internationale. Dès 2014, les États-Unis, la France, le Royaume- Uni, l'Australie, la Belgique, l'Italie, le Maroc, le Canada, les Pays-Bas engagent leurs aviations dans le conflit. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture