En 1945, sur les cendres du Nazisme vaincu, les 2 puissances économiques et militaires mondiales tentent d'imprimer sur l'Europe un nouveau fonctionnement. Diamétralement opposés par leur idéologie, ces deux puissances, les Etats-Unis, capitalistes, et l'URSS, communiste, vont s'affronter dans le monde. En 1947 naîtra la guerre froide. Au fil des années, les USA prendront sous leur aile l'Europe de l'ouest, l'Amérique du Sud, ... tandis que l'URSS s'assurera l'Europe de l'est, une partie de l'Asie, ... Jusqu'en 1959, Cuba ne jouera qu'un rôle secondaire aux côtés des Etats-Unis, avant de devenir le point d'orgue de la guerre froide, le réchauffement le plus dangereux du conflit.
En effet, de 1952 au 1er janvier 1959, sous le régime dictatorial du président Batista soutenu par les Etats-Unis, Cuba constituera l'un des pays pro capitalistes. Mais dés le début de sa prise de pouvoir, l'île subira une guérilla menée par Fidel Castro. C'est en 1956 que celui-ci, avec l'aide de quelques révolutionnaires parmi lesquels le très connu Che Guevara, va reconquérir le pouvoir par la force. Cette guérilla, basée sur de petites équipes s'assurant le soutien populaire par l'idéologie politique (« La guérilla selon Che Guevara »), va repousser l'armée régulière et forcer, le 1er janvier 1959, le dictateur Batista a céder le pouvoir à Fidel Castro.
[...] Les conséquences sont lourdes pour tous les participants à la crise. Les Etats-Unis et Kennedy prendront un net avantage moral sur l'URSS, suscitant le doute aux seins des nations ?socialistes', jusqu'au Kremlin même. L'occident remporte une victoire politique majeure avec la fin paisible de la crise.
Pour le maître du Kremlin, qui s'est effacé devant le défenseur du capitalisme, c'est une lourde défaite. Bien sûr, Cuba demeure une épine sous les USA, mais le départ des missiles et des militaires soviétiques le contraint à la passivité. Dans cette longue guerre d'usure, ou celui qui surpasse technologiquement et militairement l'autre domine, l'URSS subit un échec cuisant qui lui coûtera des crédits et de l'influence au niveau de ses plus proches sympathisants.
En ce qui concerne Cuba, Castro restera en place, soumettant encore plus le pays à un régime socialiste à outrance. Il deviendra l'un des représentants zélés du marxisme et enverra des troupes soutenir des révolutionnaires africains (...)
[...] Il invitera aussi son homologue russe à abandonner son entreprise de domination mondiale Kennedy face à la crise de Cuba 22/10/62), sous prétexte qu'une attaque de ce type serait illégale et contraire à toute logique de paix. Du sien, Khroutchev militera pour un arrangement avec les USA. Il promettra de retirer ses forces militaires de Cuba (car celles-ci étaient totalement indépendantes des forces franquistes) à condition que les américains fassent de même en Turquie. Il dira aussi que les armes de Cuba ne serviraient qu'en cas d'attaque contre un territoire à consonance communiste. Les Etats-Unis se retrouvent donc en mauvaise posture. [...]
[...] La crise des missiles est passée, mais tus ont cru que la courte période de paix succédant au second conflit mondial était terminée. Les conséquences sont lourdes pour tous les participants à la crise. Les Etats-Unis et Kennedy prendront un net avantage moral sur l'URSS, suscitant le doute aux seins des nations ‘socialistes', jusqu'au Kremlin même. L'occident remporte une victoire politique majeure avec la fin paisible de la crise. Pour le maître du Kremlin, qui s'est effacé devant le défenseur du capitalisme, c'est une lourde défaite. [...]
[...] Trois ans s'écoulent entre la prise de pouvoir de Castro et la crise proprement dite, pendant ce temps, la guerre froide poursuit son cours. Ces trois années voient les relations entre Cuba et son puissant voisin occidental s'appauvrir. La politique volontairement antiaméricaine de Castro, le blocus de l'île de 1960 puis la tentative avortée de débarquement de quelque 1500 anti-cartristes dans la baie des Cochons vont finir d'achever les relations diplomatiques défaillantes qui liaient encore les deux pays. Cuba est isolée mais peut, conséquence des ces incidents, de plus en plus compter sur le soutien communiste. [...]
[...] En 1947 naîtra la guerre froide. Au fil des années, les USA prendront sous leur aile l'Europe de l'ouest, l'Amérique du Sud tandis que l'URSS s'assurera l'Europe de l'est, une partie de l'Asie Jusqu'en 1959, Cuba ne jouera qu'un rôle secondaire aux côtés des Etats-Unis, avant de devenir le point d'orgue de la guerre froide, le réchauffement le plus dangereux du conflit. En effet, de 1952 au 1er janvier 1959, sous le régime dictatorial du président Batista soutenu par les Etats-Unis, Cuba constituera l'un des pays pro capitalistes. [...]
[...] En réponse à la mise en place des missiles russes, les USA vont accentuer la pression sur Cuba en la soumettant à un blocus total vaisseaux de guerre se placeront en arc de cercle à l'est de l'île dans le but d'isoler les russes de toute aide militaire. La crise grandit et se rapproche d'un dénouement fatal à la paix. Pour les deux pays, les deux idéologies, Cuba est devenue un théâtre d'opération militaire mais aussi un véritable conflit politique. Aucun des deux leaders ne désarmeront avant plusieurs jours. Khroutchev donnera la raison de cet acte belliqueux. Il expliquera que l'apport de fusées sur l'île de Cuba était nécessaire pour empêcher les USA d'envahir l'île, la dissuader de remettre en place un gouvernement qui lui serait favorable. [...]
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