Fiche de culture générale réalisée dans le cadre de la préparation à Sciences-Po présentant les syndicats français, leur histoire, leur évolution ainsi que la question de la crise du syndicalisme en France.
[...] La mentalité et les pratiques des militants resteront imprégnés longtemps de la période de clandestinité des syndicats de 1791 à 1884. Le décret d'août 1790 avait reconnu à tous les citoyens le droit de s'assembler et de former entre eux les " sociétés libres " mais en réalité le code pénal prévoyait des peines rigoureuses en cas de cessation du travail. Pour se défendre des méfaits de la maladie les ouvriers créèrent des sociétés de secours, qui servaient souvent de base à l'action de résistance. [...]
[...] La troisième période correspond à la création de la sécurité sociale et au développement du droit des ouvriers. Enfin de 1982 à 1992, Henry Krasucki puis Louis Viannet en assureront le secrétariat. La CGT-FO (Force Ouvrière) Robert Botherau incarne la première phase de la CGT-FO (1848-1963). De 1963 à 1989 André Bergeron sera confronté à une crise interne. Enfin Marc Blondelen 1989 durcit l'orientation de sa centrale en critiquant l'action du gouvernement Rocard puis Cresson. La CFDT (Confédération Française Démocratique du Travail) Elle est issue de la CFTC (CFTChrétiens). [...]
[...] L'empereur rend légale en 1864 la coalition des travailleurs. Influencés par l'exemple anglais, les corps de métier s'organisent en chambres syndicales ou syndicats. Le conseil municipal de Paris crée en 1886 une bourse du travail. Il s'agit en fait de modérer le syndicalisme et de l'intégrer dans l'appareil d'état. Le mouvement des bourses se structure en 1892 à travers la Fédération des bourses du travail. La fédération Nationale Syndicale et la fédération des bourses se rapprochèrent en 1893 et aboutiront à la confédération Générale du Travail. [...]
[...] Dans leur diversité, les syndicats entreprennent leur transformation, trop lent au gré de certains dans le cas de la CGT, trop rapide pour la FEN (fédération de l'éducation nationale) qui explose en 1992. LA CRISE DU SYNDICALISME Dans quelle mesure peut-on parler d'une crise du syndicalisme ? Le syndicalisme représente l'ensemble des forces syndicales. Le syndicalisme s'enracine dans le mouvement ouvrier autour d'un projet politique révolutionnaire : contre le libéralisme. Une crise, c'est une période de transition. L'ordre ancien est entrain de se dissoudre, de disparaître (il ne donne plus de cohérence) mais on ne voit pas encore l'ordre futur se dessiner. [...]
[...] La CFDT est, dans la période, l'organisation syndicale qui tente de prendre le plus en compte ce dont le monde du travail est le plus préoccupé. La CGT n'est pas insensible aux nouvelles aspirations, mais elle reste attachée au schéma stratégique de 1936, une relève politique de gauche que le mouvement syndical soutient sur la base d'un programme commun. L'alliance conflictuelle entre les deux principales forces syndicales permet ou s'accompagne d'une effervescence à la base caractéristique des années post-soixante-huitardes Sur le moment, le sentiment est que la gauche politique et syndicale bénéficie d'une dynamique favorable et que, un renforcement des syndicats est en cours L'éclosion de la crise économique brisera cet élan. [...]
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