En 1929, la CGPF rend obligatoire les ententes entre industriels. En 1936, elle compte 27 grands groupes et 4 000 organisations. Face aux évènements du Front populaire, les ouvriers occupent toutes les usines mais dans un premier temps les patrons refusent de reconnaître le droit syndical dans les entreprises. Léon Blum décide, non sans mal, d'organiser une rencontre le 7 juin 1936 entre le patronat et la CGT, rencontre qui débouche sur la signature des accords de Matignon dans lesquels le patronat accorde certaines concessions.
Suite à ces évènements, la CGPF devient la confédération générale du patronat français, qui donnera plus de place aux PME.
[...] Dans le même temps, François Perigot succède à Gattaz et assure la continuité des projets de son prédécesseur. Le patronat souhaite gagner la bataille de l'Europe mais va être confronté à la crise liée à la mondialisation de l'économie. En 1988 les premières assises du patronat européen ont lieu à Rome. En 1994 Jean Gandois est élu à la tête du CNPF et tente de relancer le dialogue social. Après l'élection de Chirac à la présidence de la république commence un grand chantier. [...]
[...] - 1901 : le comité des forges crée l'IUMM qui est la réponse au syndicalisme ouvrier. - 31 juillet 1919 : création de la CGPF (confédération générale de la production française). - Le syndicalisme patronal n'existe sous forme d'organisation que depuis 1973 : les difficultés Naissance Naissance de la CGPF sous l'impulsion de Clementel, ministre de l'Industrie et du Commerce qui souhaitait une organisation patronale unifiée pour faire face à la puissante CGT. Son premier président est René Darcy membre du comité des forges, puis René Duchemin. [...]
[...] Le régime de Vichy dissout toutes les confédérations par un décret de 1940 mais le patronat ne disparaît pas. Dans le même temps, des comités d'organisations sont institués et correspondent aux différents secteurs de l'industrie. Surtout à la fin 1941 est adoptée la Charte du travail avec la mise en place de comités sociaux dans les entreprises. A la libération Le patronat est dans une position difficile car il n'a plus de contact avec le gouvernement et on l'accuse d'avoir été absent de la résistance. [...]
[...] Il s'investit beaucoup dans la construction de l'Europe et instaure en 2001 un suivi systématique des gouvernements dans leurs engagements sur la compétitivité de l'économie européenne. Il est rejoint dans son initiative par les organisations patronales des 15 autres membres. Seillière a été réélu pour 3 ans en 2003 car son bilan était plutôt positif, les principaux chantiers avec la refondation sociale ont abouti et le dialogue social est reconnu. En 2006, Anne Parisot a été élue à la présidence du MEDEF. [...]
[...] Jusqu'en 1977 il tente de respecter les principes du fordisme et les droits des salariés restent classiques et peu évolutifs dans l'entreprise. A partir de 1977, le patronat adopte une stratégie de croissance faible (à savoir le développement de la précarisation par exemple). De 1978 à 1980, CFDT et CNPF se rencontrent pour négocier sur la réduction du temps de travail et les droits des salariés dans l'entreprise mais ces négociations échouent notamment à cause de l'intransigeance de l'IUMM. En 1978 les difficultés agitant le CNPF notamment sa lutte avec le PS entraînent la reconduction de Ceyrac. [...]
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