En septembre 1944 au moment de la mise en place du gouvernement provisoire présidé par De Gaulle, l'économie française sort exsangue de l'occupation et le pays semble au bord du naufrage, d'autant plus que les ressources de l'État sont absorbées dans la poursuite de la guerre et que la tension sociale est à son comble. C'est ici qu'interviennent les syndicats, acteurs, initiateurs et conducteurs de l'effort populaire dans les luttes sociales (...)
[...] La France est paralysée millions de grévistes le 18 mai et 6 millions le 20, les fonctionnaires entrent en grève le 21. Les syndicats ouvriers tentent de débloquer la situation en négociant avec le gouvernement de Pompidou , les accords de Grenelle (27 mai 1968) qui prévoient des augmentations de salaires (SMIG augmenté de salaires de promesse de réduction de la durée hebdomadaire du temps de travail) . Mais la base ouvrière repousse ces accords et poursuit la grève Une crise politique. [...]
[...] C'est ici qu'interviennent les syndicats, acteurs, initiateurs et conducteurs de l'effort populaire dans les luttes sociales. Dès la fin de la Première Guerre mondiale, une division syndicale s'installe dans le monde. En effet, à côté de la Fédération syndicale internationale (FSI) se crée l'Internationale syndicale rouge (ISR) dans le but de regrouper les éléments syndicalistes révolutionnaires. En France, la CGTU adhère à l'ISR et la CGT à la FSI. Cependant la guerre va modifier cette situation. En 1942, la FSI examine la question de la réorganisation du mouvement syndical international après la guerre et finalement, une conférence mondiale se tient à Londres, du 6 au 17 février 1945, à l'initiative des TUC. [...]
[...] Il se déploie également à travers la mise en place d'organisation. Il se veut alors le Grand Parti Populaire issu de la Résistance. Mais en acceptant de jouer le jeu de la bataille de la production le syndicalisme tourne une page de son histoire, en acceptant de devenir un partenaire social par la cogestion des organismes sociaux, la CGT concourt alors à l'encadrement de la lutte des classes. Les deux principales scissions : la création de la CNT-F en mai 1946, et l'amorce de la scission CGT-FO décembre 1947 témoignent de l'institutionnalisation du syndicalisme 2. [...]
[...] La vie de la FSM suivit alors les méandres de la diplomatie soviétiques, avec l'expulsion des syndicats yougoslaves en 1950, ou des syndicats chinois et albanais en 1966. Cependant à partir des années 60, certaines centrales adhérentes et particulièrement la CGT française et la CGIL italienne appelle à une rénovation de la FSM, ce sont ceux qui poussent le plus la FSM a se détacher de l'influence soviétique. En 1975, La CGT quitte la direction, alors que la CGIL se désaffilie pour rejoindre bientôt la confédération européenne des syndicats. [...]
[...] Arrive au pouvoir en janvier 68, un dirigeant réformateur Alexandre Dubcek incarnant un compromis entre les lignes staliniennes et libérales. Le Printemps de Prague Il est soutenu par un mouvement populaire, menant une politique de réforme et annonçant le retour au pluralisme, aux libertés de la presse, et de réunion, affirmant cependant sa loyauté à l'égard des soviétiques. Brejnev arrivé au pouvoir en 1964 n'accepte pas cette émancipation de la Tchécoslovaquie. Il est soutenu par la majorité des pays communistes d'Europe de l'est. [...]
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