C'est en Grande-Bretagne que la révolution industrielle est la plus précoce puisqu'elle commence aux alentours de 1760. Il ne faut donc pas s'étonner d'y trouver bien avant 1880 un embryon de syndicalisme. Celui-ci se définit comme étant un mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, les syndicats, pour défendre leurs intérêts communs (hausse des salaires, meilleures conditions de travail, etc.).
La décennie 1880 correspond à la fois à une véritable explosion syndicale stimulée par la reprise économique et par le charisme de certains jeunes dirigeants, et par une extension encore plus marquée du milieu ouvrier vers la politique.
En effet, les associations d'ouvriers salariés ne se développèrent qu'à partir du XVIIIe siècle avec l'accélération des transformations de l'industrie.
Puis, dès le début du XIXe siècle, apparurent des unions de métiers quasi-secrètes imprégnées de radicalisme politique et parfois même d'une pensée presque socialiste.
Ces unions qui se développaient avaient comme objectifs soit directement le respect de certaines règles (comme celle du nombre d'apprentis qui permettait de réduire l'entrée sur le marché du travail) et le maintien d'un certain niveau de vie par des revendications salariales, soit la constitution de réserves financières à des fins d'assurance mutuelle contre le chômage, la maladie, la vieillesse, etc.
Deux causes principales de ce développement doivent être décrites. D'une part, la croissance de la population et une urbanisation importante, et d'autre part des conditions de travail et de vie difficiles.
[...] Puis, dès le début du XIXe siècle, apparurent des unions de métiers quasi-secrètes imprégnées de radicalisme politique et parfois même d'une pensée presque socialiste. Ces unions qui se développaient avaient comme objectifs soit directement le respect de certaines règles (comme celle du nombre d'apprentis qui permettait de réduire l'entrée sur le marché du travail) et le maintien d'un certain niveau de vie par des revendications salariales, soit, la constitution de réserves financières à des fins d'assurance mutuelle contre le chômage, la maladie, la vieillesse, etc Deux causes principales de ce développement doivent être décrites. [...]
[...] D'ailleurs GB SHAW s'écrie : Donnez-nous des centaines de milliers de voix et nous chevaucherons la tempête et dirigerons l'orage En attendant la révolution, la société préconise des réformes immédiates : journée de huit heures, nationalisations, grands travaux pour résorber le chômage, salaire minimum garanti. Des groupes de la Fabian Society se créèrent dans toute la Grande-Bretagne. L'influence des fabiens a été d'autant plus grande que leurs objectifs et le caractère empirique de leurs méthodes correspondent admirablement à l'esprit de leurs concitoyens. [...]
[...] Ce sont ces conditions qui vont faire naître un véritable mouvement ouvrier en Grande-Bretagne. Les premières unions de métiers Les premiers mouvements Il faut savoir que la naissance du syndicalisme est longue. Aussi de 1799 à 1800, le vieux Statute of artificiers définissant les corporations fut abrogé par les Combinaisons Acts qui interdissent toutes coalitions pouvant être illustrées pas des regroupements de types syndicalistes pour cause d'atteinte au droit de disposer librement du produit de son travail. Ainsi le droit anglais et plus particulièrement la législation du travail étaient des obstacles à a naissance du syndicalisme. [...]
[...] Ce sont pendant ces années que la population urbaine devient majoritaire en Angleterre et l'expansion démographique provenant de plus en plus de l'accroissement naturel des villes, cela a pour conséquence la formation d'une population ouvrière. URBANISATION (Nombre de personnes sur 1000 de la population totale vivant dans les villes de plus de habitants) Cette évolution démographique contribue dans un premier temps à expliquer l'histoire du début du syndicalisme en Angleterre : un syndicalisme qui revêt tout d'abord un aspect fortement communautaire. [...]
[...] L'activité du syndicat s'oriente vers d'autres causes comme s'occuper des familles nécessiteuses en trouvant un travail pour la femme quand le chef de famille est parti ou décédé. On peut donc dire que son action se rapproche plus d'une mutuelle que d'un syndicat authentique. Ce syndicalisme britannique s'étend au-delà de la Grande-Bretagne, essentiellement à la Scandinavie. Dans l'ensemble, il domine en Europe du Nord où la culture anglo-saxonne n'est pas négligeable. Le phénomène syndical européen n'a pas abouti à un syndicalisme européen unifié. En effet, les pensées syndicales britannique, allemande ou française ont suivi des directions différentes. [...]
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