Travail sur le syndicalisme pendant la deuxième moitié du 19ème siècle. Qu'est-ce qu'un syndicat ? Quel est le syndicat le plus populaire à cette époque ? Est-il indépendant des partis politiques ? Quels sont les différents aspects du syndicalisme au dix-neuvième siècle ?
[...] Les fédérations syndicales réformistes pensent obtenir une amélioration des conditions de travail par la négociation. Ils acceptent le capitalisme et veulent réformer (diminution des heures de travail, augmentation des salaires D'autre part la tendance révolutionnaire menée par la CGT en France, a comme objectif le renversement d'un système capitaliste par les grèves. Le syndicalisme révolutionnaire accepte la théorie marxiste de la lutte des classes, et rejette toute collaboration avec le pouvoir en place, de même avec les partis politiques, accusés de faire le jeu de la bourgeoisie. [...]
[...] Auparavant en 1864 les ouvriers avaient obtenu la liberté de droit de grève en France. Ainsi cette loi permet la création d'organisations professionnelles et supprime toute entrave au droit de grève. Notamment dans les pays industrialisés beaucoup d'ouvriers prennent conscience qu'ils appartiennent à une même classe sociale et qu'ils ont des intérêts communs, c'est pourquoi des organisations naissent pour défendre les droits des ouvriers tels que la CGT (confédération générale du travail) en 1885. En 1913, on compte 16,1 millions de syndiqués dans le monde et 1 million en France. [...]
[...] Le parti politique le plus proche de ce syndicat est le socialisme. Il y a en effet une lutte des classes qui met face à face la bourgeoisie détentrice du capital et le prolétariat dont elle exploite le travail. On est très proche su socialisme marxiste, qui est une idéologie développée par Karl Marx et qui critique les inégalités de la société capitaliste et vise à le renverser, afin que la société soit plus juste. Même si la CGT à l'époque est proche de la SFIO (section française de l'internationale ouvrière) qui est un parti socialiste, le syndicat se veut indépendant mais ses idées se rapprochent de la SFIO. [...]
[...] La CGT (Confédération générale du travail) mène une lutte pour la disparition du salariat et du patronat avec comme moyen d'action la grève générale. III. Ces deux missions ne sont-elles pas d'une certaine façon contradictoire ? Ces deux missions sont d'une certaine façon contradictoires car leur œuvre revendicatrice quotidienne est une réforme tandis que l'émancipation intégrale est une révolution. Le syndicalisme réformiste a des revendications, il souhaite une collaboration avec le patronat quant au syndicalisme révolutionnaire qui a un type d'action syndicale différent, il souhaite mettre à bas le capitalisme, transformer l'ensemble de la société les réformistes acceptent le capitalisme et veulent obtenir une amélioration progressive des conditions de travail et de vie. [...]
[...] Travail sur le syndicalisme I. Qu'est ce que le syndicalisme Le syndicalisme est un mouvement qui vise à unifier les travailleurs dans des organisations, des syndicats, pour défendre leurs intérêts communs. Au début du 20ème siècle le Royaume-Uni est le pays le plus syndiqué. Les principaux syndicats du Royaume-Uni sont membres de la Trade- Union Congress. II. Qu'elles sont les deux missions assignées à la CGT ? D'après le texte du congrès d'Amiens, les deux missions assignées à la CGT (confédération générale du travail) sont : l'accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d'améliorations immédiates leur œuvre revendicatrice quotidienne consiste à lutter pour l'amélioration immédiate de la condition ouvrière en obtenant la diminution des heures de travail, l'augmentation des salaires, l'amélioration des conditions de travail, etc . [...]
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