Après la Seconde GM, les pays s'intégrant au bloc soviétique deviennent des démocraties populaires (pays d'Europe centrale et orientale). De nos jours, d'autres pays comme la Chine, la Corée du Nord et Cuba se définissent encore comme des démocraties populaires.
Certains pays de l'Europe de l'Est (Albanie, Yougoslavie) ont choisi par eux-mêmes la voie communiste (...)
[...] Cependant, la CAEM montre la dépendance de ces états vis-à-vis de l'union soviétique, qui dicte la politique économique à appliquer au sein des démocraties populaires en fonction de ses propres intérêts. Ainsi, les économies est-européennes sont coupées du marché mondial. Création du pacte militaire de Varsovie en 1955, qui a pour but de réunir les armées des démocraties populaires à celle de l'Armée rouge. Influence de l'URSS sur ses satellites à travers un modèle idéologique et culturel. Organisations de jeunesse similaires qu'en URSS : pionniers Jeunesses communistes Le marxisme-léninisme devient une matière d'enseignement obligatoire. Apprentissage de la langue russe souvent obligatoire. [...]
[...] En 1956, émeutes antisoviétiques en Pologne et en Hongrie. Gomulka prend la tête du PC polonais, et se tourne vers le socialisme. Voulant éviter un affrontement, Khrouchtchev laisse cette part d'autonomie, tant que l'appartenance de la Pologne au camp socialiste ne soit pas remise en question. Crise plus importante en Hongrie : le peuple se soulève fin octobre 1956, réclamant la démocratie et le départ des soviétiques. Par conséquent, le dirigeant stalinien Rakosi quitte son poste, et le laisse au communiste réformateur Imre Nagy. [...]
[...] Rapidement millions d'ouvriers y adhèrent. Suite à ce mouvement, le général Jaruzelski décrète le 13 décembre 1981 l'état de siège : Solidarnosc est interdit, et des milliers de syndicalistes sont emprisonnés. Création du Forum Démocrate Hongrois (MDF) en 1987 s'oppose au régime communiste de Hongrie. Le PC accepte en Hongrie le multipartisme, abolit la censure, et annonce des élections libres Proclamation de la République de Hongrie le 23 octobre 1989. Des 1ères élections libres à la chute du mur de Berlin Premières élections libres en juin 1989 en Pologne et en mars 1990 en Hongrie. [...]
[...] En effet, il s'y déroule de nombreux mouvements de contestation : grèves de Gdansk en 1970, contestations d'intellectuels, de catholiques Election du cardinal de Cracovie, Karol Wojtyla au pontificat en 1978, sous le nom de Jean-Paul II ( galvanise les oppositions au régime. Vague de grèves en 1980 ( création d'un syndicat, Solidarnosc (=solidarité) mené par un ancien employé des chantiers navals de Gdansk, Lech Walesa. III La disparition des démocraties populaires (1980-1989) Les conditions d'un bouleversement décisif Bouleversement en conséquent des transformations qui ont eu lieu à partir de 1985 : élection de M. Gorbatchev le 11 mars 1985 au poste de premier secrétaire général du PCUS. Met en place un politique de réformes, la Pérestroïka. [...]
[...] En Albanie, Ramiz Alia, dirigeant communiste, est à la tête du pays. Cependant, il est contraint à accepter le multipartiste suite à l'effondrement du communiste des les autres pays de l'Europe de l'Est. En Yougoslavie : la mort du maréchal Tito en 1980 créée des divisions au sein du PC local, et fait naître des revendications nationalistes. Reconnaissance du multipartisme début 1990. Pouvoir soviétique toujours ancré politiquement en Yougoslavie : forte corruption. Guerre du Kosovo qui va durer jusqu'en 1999. [...]
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