En 1947, la Guerre froide débute. Sa première conséquence est qu'un "rideau de fer" enferme la partie orientale de l'Europe que l'Armée rouge a libérée et que, depuis 1945, Moscou s'applique à contrôler. Ces pays de l'Est (Pologne, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Tchécoslovaquie et partie est de l'Allemagne) sont désormais sous la tutelle de l'URSS. Comment se produit cette "satellisation" et quelles sont les transformations introduites par Moscou dans ces États ? (...)
[...] L'Europe de l'Est sous domination soviétique de 1947 à 1989 Introduction En 1947, la guerre froide débute. Sa première conséquence est qu'un rideau de fer enferme la partie orientale de l'Europe que l'Armée rouge a libérée et que, depuis 1945, Moscou s'applique à contrôler. Ces pays de l'Est (Pologne, Roumanie, Bulgarie, Hongrie, Tchécoslovaquie et partie est de l'Allemagne) sont désormais sous la tutelle de l'URSS. Comment se produit cette satellisation et quelles sont les transformations introduites par Moscou dans ces États ? [...]
[...] Ailleurs, il tourne autour de Nulle part, ils n'ont de majorité absolue. Staline a une stratégie expansionniste et la volonté de constituer un glacis défensif en Europe orientale. Il privilégie donc l'installation de gouvernements d'union nationale avec des partis communistes bien en place et qui sont les fidèles relais de la politique soviétique L'entrée en guerre froide conduit à une radicalisation de la politique soviétique en Europe de l'Est Partout, les forces non communistes sont évacuées du pouvoir. À Prague, en février 1948, les milices ouvrières communistes défilent et font pression sur le gouvernement. [...]
[...] La fin du contrôle soviétique. Dans le cadre de sa politique réformatrice destinée à faire face à la crise de l'URSS, et pour mener une politique d'apaisement envers Washington, Gorbatchev (1985-1991) fait comprendre aux dirigeants communistes d'Europe de l'Est que Moscou désormais n'interviendra plus dans les affaires internes de leurs pays. Ainsi, au printemps 1989, de nombreuses manifestations se déroulent-elles à Berlin, Prague, Varsovie, Budapest, sans qu'il y ait une quelconque répression. Les dirigeants communistes sont désormais obligés de composer avec une opposition populaire qui s'affirme de plus en plus. [...]
[...] Des phases de libéralisation ont alterné avec des phases de glaciation. Ainsi, au moment du XXe congrès du PCUS en 1956, Khrouchtchev adopte une politique plus libérale à l'égard des Européens de l'Est, favorisant la mise en place de nouveaux personnels politiques réformateurs. Son successeur Brejnev (1964-1979) a beau affirmer que chaque pays peut choisir sa voie vers le socialisme, il n'en mène pas moins une politique extrêmement directive, refusant la moindre entorse au principe de la souveraineté limitée des démocraties populaires. [...]
[...] Les différents partis communistes sont désormais soumis de manière absolue à l'autorité de Staline La mise en place du bloc soviétique En réponse à ce qui se passe en Europe occidentale, les Soviétiques créent pour l'ensemble est-européen des institutions de défense et de cohésion. Le CAEM ou COMECON est un organisme économique, commun à tous ces pays, qui a été créé en 1949. Il a pour mission de favoriser les échanges et le développement économique. Il est fondé sur la complémentarité des régions de l'espace communiste et a pour but de renforcer la cohésion entre les pays frères Le pacte de Varsovie, créé en 1955, se veut le pendant du pacte Atlantique. C'est un pacte d'alliance militaire et politique. [...]
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