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Au lendemain de la déclaration Balfour en 1917, les Arabes de Palestine eurent la conviction que la constitution de foyer national juif signifierait leur expulsion. Leurs craintes ne furent fondées qu'après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 29 novembre 1947, l'Etat juif est reconnu au niveau international. Le problème se pose alors pour un territoire « juif » peuplé en majorité par une population arabe. Originellement, le projet comptait rendre interdépendants Juifs et Arabes, ne serait-ce que pour la communication et l'économie.
[...] Sur le terrain, ces recommandations sont appliquées par les institutions sionistes et l'armée. Yosef Weitz s'employait très activement à la recherche de terres cultivables et encourageait les commandants locaux à faire partir les Arabes. Une pression économique fut également exercée sur les palestiniens, des champs furent incendiés, l'eau et les vivres des villages furent coupée ce qui empêchait les paysans de cultiver leurs champs. Le refus catégorique d'Israël de permettre le retour des réfugiés donne à cette question humaine une dimension politique particulièrement explosive. [...]
[...] Le juifs sont alors pour une population totale de soit un tiers de la population. La Grande Bretagne annonce que le mandat prendra fin le 15 mai 1948 et que ses troupes auront évacuées la Palestine à cette date. La veille de l'évacuation des troupes britanniques, le 14 mai 1948, Israël proclame son indépendance alors qu'elle est sur du départ anglais. La direction sioniste proclame alors l'État immédiatement et veut également mettre en échec la mise sous tutelle de la Palestine. [...]
[...] Les événements des jours suivant alternent prises et reprises de colonies. Ce conflit met aussi en scène la Légion arabe encadrée par des officiers britannique avec à leur tête Glubb Pacha qui veulent avant tout l'annexion d'une grande parti de la Palestine sans confrontation armée avec les israélien. Les combats sont particulièrement intensifs à Jérusalem où personne ne veut lâcher ses positions. En mai 1948, les différents acteurs internationaux tentent des négociations. Égyptiens et britanniques justifient leur intervention par la nécessité de sauver les populations arabes des violences israélienne. [...]
[...] Les habitants arabes de Ramleh et de Lod sont expulsés. Les violences reprennent de plus belle pendant la guerre des Dix Jour avant une seconde trêve et une nouvelle reprise des combats. Bernadotte, partisan de la médiation est assassiné le 17 septembre à Jérusalem par une organisation dissidente israélienne. En quatre mois, les israéliens ont définitivement repris l'avantage et défont totalement les armées arabes avec cette fois ci des tanks et un soutient aérien. Ils bombardent de nombreux villages, accidents et exactions se multiplient, de nombreuses opérations comme celle d'Hiram sont lancée avec pour objectif de détruire les force ennemie en provoquant dans le même temps la destruction des villages palestiniens. [...]
[...] L'État d'Israël s'est approprié un tiers de plus du territoire, vidé de ses habitants arabes qui ont majoritairement fuis le conflit. Conséquences géographiques et démographiques La fuite des palestiniens Comme nous l'avons vu précédemment, les conflits ont créé de vastes mouvements de populations. Le nettoyage de certains territoires par l'armée israélienne a provoqué la fuite ou l'expulsion des populations arabes de Palestine, obligées de fuir sur des territoires encore palestiniens mais très largement diminués en superficies ou dans des états voisins. [...]
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