Tout d'abord, nous allons étudier les impacts matériels et économiques que ces guerres ont eus sur les civils et le pays. En effet, le temps de guerre est un moment pour les populations de privations de biens de la vie courante. Ces privations viennent, dans un premier temps, de l'économie qui tourne au ralenti en temps de guerre notamment, car, lorsque l'appel à la mobilisation a été lancé, les populations ont été choquées par cette décision subite, particulièrement pour la Première Guerre mondiale. En effet, pour cette première guerre on dénombre près de la moitié des paysans mobilisés (environ 45 %), il n'y a donc plus de main d'œuvre dans les campagnes. (On compte par exemple, une perte de 20 % de la récolte de blé). On remarque en 1914 comme en 1940 une chute spectaculaire de la production agricole, d'autant plus que cette faible agriculture doit également nourrir l'armée qui a une forte consommation de viande et de vin.
[...] Les allemands aidés de l'état français voulaient supprimer tous les biens de sjuifs, leurs patrimoines et leurs moyens financiers. Les spectacles de rafles, de déchirements de famille choquent, à l'époque, profondément l'opinion. De plus, dès janvier 1943, Laval créé un pouvoir milicien, appelé Milice dont il est le président et qui termine le processus de fascisation et de totalitarisation de la société. Cette milice était composée de marginaux, de brutes qui volaient, tuaient arbitrairement la population et traquaient avec les SS, les populations juives. [...]
[...] Les allemands qui ont besoin de main-d'oeuvre pendant les deux guerres (car ils n'ont pas de colonies) mettent au travail les français et les déportent. On voit par ailleurs l'existence de camps de travail et de concentration dès la Première Guerre mondiale. De plus, les allemands voulant saignant la France lui demande de payer des frais exorbitants pour l'entretien de ses troupes. Une spécificité, néanmoins de la Seconde Guerre mondiale reste le lien fort de collaboration économique avec l'Allemagne. En effet, dès le 16 Août 1940, des comités d'organisations sont réunis pour décider d'une économie commune entre la France et l'Allemagne. [...]
[...] Il y a aussi des jours sans viande comme le lundi et le mardi pendant les deux guerres mondiales. On note une grande baisse des consommations quotidiennes notamment de pain qui perd de sa qualité et dont le prix augmente. Pendant la seconde guerre mondiale, on voit l'augmentation de la consommation de légumes peu chers comme le rutabaga ou le topinambour. Il y a une forte inflation des prix due à l'économie de guerre, les gens souffrent de la cherté de la vie et du rationnement. [...]
[...] S Audouin-Rouzeau donne l'exemple de Primice Mendes mort pendant la Première Guerre mondiale dont la mort n'a été annoncée que le 8 mai alors qu'il était mort le 23 avril. Les familles de soldats angoissent lorsqu'elles ne reçoivent plus de lettres, elles sont en permanence dans l'attente de nouvelles. Quand il n'y a plus de nouvelles, c'est le signe d'une blessure ou de la guerre de mouvement, synonyme de l'antichambre de la mort. Avec en moyenne 890 morts par jour, la guerre inverse l'ordre des générations et faire culpabiliser les civils de l'arrière d'avoir envoyer des hommes si jeunes à la mort. [...]
[...] Enfin, on peut dire que les gens n'ont pas tous eu la même attitude face à la guerre et notamment face à l'occupation. En général, dans les villes, pendant la Première Guerre mondiale la population est relativement hostile à l'occupation allemande et cela se traduit par des petits mouvements de résistances comme le fait de fermer les magasins quand les allemands vont faire leurs courses ou à plus grande échelle, des sabotages de lignes téléphoniques ou des graffitis, des tracts ou des journaux comme Patience Il y a aussi de véritables réseaux comme le réseau Jacquet avec environ 200 personnes. [...]
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