Au XIXe siècle, ce sont les campagnes qui bénéficient les premières de la révolution technologique. Produisant plus et mieux, elles sont en mesure de nourrir le pays et s'enrichissent. Néanmoins, leurs modes de vie restent traditionnels.
Au milieu du XIXe siècle, les campagnes rassemblent encore l'écrasante majorité d'une population qui, phénomène nouveau, croît à un rythme soutenu. Le monde rural, reste donc, plus que jamais, un monde capable de nourrir ses hommes et de les retenir (...)
[...] L'Ouest, c'est la grande époque des notables. Le notable tient son pouvoir de la terre. Il domine la vie politique, administrative et sociale de sa région, sert d'intermédiaire entre l'état et la population, défend les intérêts locaux. Cette est favorisée par l'ouverture encore très limitée des campagnes, la faible alphabétisation. Elle se maintient quel que soit le régime politique adopté, jusqu'au années 1870. Cependant, les cloisons (du moins à l'Ouest) ne sont pas toujours étanches entre les catégories : le propriétaire terrien, enrichi par le commerce et l'industrie, peut accéder à la gentry en Angleterre ; le gros fermier français exerce une forte autorité locale et peut parvenir au monde des notables. [...]
[...] La famille demeure toujours l'unité de base de l'organisation du travail. Les tâches attribuées aux femmes et aux hommes restent bien distinctes. Les réjouissances communautaires sont confiées à la jeunesse, tandis que les plus âgés règnent sur les veillées Toutes ces manifestations assurent la transmission d'une culture orale, sommes de coutumes et de savoirs pratiques hérités des siècles passés. Ainsi, en combinant croissance agricole et cadre social stable, la première moitié du XIXe siècle apparaît à bien des égards comme l'apogée de la civilisation rural Lexique : Agronomie : science qui vise à perfectionner les techniques agricoles. [...]
[...] L'âge d'or des sociétés rurales Introduction Au XIXe siècle, ce sont les campagnes qui bénéficient les premières de la révolution technologique. Produisant plus et mieux, elles sont en mesure de nourrir le pays et s'enrichissent. Néanmoins, leurs modes de vie restent traditionnels. Au milieu du XIXe siècle, les campagnes rassemblent encore l'écrasante majorité d'une population qui, phénomène nouveau, croît à un rythme soutenu. Le monde rural, reste donc, plus que jamais, un monde capable de nourrir ses hommes et de les retenir. [...]
[...] Les propriétaires clôturent leurs terres et les remembrent. Une nouvelle mentalité triomphe dans les campagne : la terre est une source de profit qu'il faut exploiter au mieux par l'expérimentation et l'agronomie. Toutes ces conditions sont donc réunies en Europe occidentale pour l'adoption rapide de nouvelles techniques de production, alors que le maintien du servage, jusqu'à une date avancée en Europe oriental et centrale, bloque toute innovation. Parmi ces nouvelles techniques, la culture des plantes fourragères, utilisées pour nourrir le bétail, et la pratique de labours, plus fréquents et plus profonds, jouent un rôle déterminant. [...]
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