Société italienne, société allemande, fascisme, nazisme, Hitler, Mussolini, idéologie Völkish, crises morales, problèmes sociaux, régime autoritaire, ministère du Reich, éducation du peuple, Goebbels, guerres mondiales
L'armistice signé en 1918, qui a mis fin à quatre ans d'hostilité, ne signifie pas pour autant la fin des tensions en Europe puisque, selon Robert Gerwarth dans Les Vaincus. Violences et guerres civiles sur les décombres des empires, la révolution, la défaite et la renaissance nationale (...) Ont joué un rôle primordial dans la vague transnationale de conflits armés en Europe, mais s'avèrent être aussi la source de l'émergence du fascisme et du nazisme avec l'arrivée au pouvoir d'Hitler et de Mussolini.
[...] Italiens comme Allemands renoncent à se battre suite aux multiples défaites et au nombre de morts qui ne cessent de croître, pas seulement les militaires ont renoncé au régime, mais aussi des civils bouleversés et choqués par la tournure que prend la guerre avec la Solution finale exterminant les Juifs durant laquelle quiconque s'opposait à la déportation était lui aussi déporté, ce qui laissa place à un climat de crainte et de terreur au sein de la société allemande sans oublier le fait que la population était pauvre et affamée. Toutes ces oppositions laissèrent place à une renaissance des résistances comme celle des communistes, du SPD, des étudiants, des ecclésiastiques, à un tel point que des groupes conservateurs tentèrent un putsch et des attentats contre Hitler. Cela prouve bien le changement de vision de la société allemande fortement attachée au nazisme à ces débuts qui se retrouve désormais totalement opposée. [...]
[...] Des organismes étaient chargés de censurer tout contenu idéologique contraire au fascisme ou au nazisme par exemple le ministère de la Culture populaire en Italie. Le but étant de mettre en place un dispositif de propagande et de surveillance chargé de contrôler l'opinion publique. Enfin, certains droits que détenait la population avant l'arrivée du nazisme et du fascisme, ont disparu avec leur apparition, comme par exemple l'interdiction de manifester ou encore la disparition d'élections étant donné qu'Hitler et Mussolini se sont installés au pouvoir sans limites de « mandat ». [...]
[...] La conquête de l'Abyssinie et la guerre d'Espagne ont fait grossir les rangs de l'antifascisme. Les communistes, à travers les mouvements du Parti Communiste Italien, ont aussi joué un grand rôle et une prédominance de la résistante au fascisme. Il semble aussi nécessaire d'ajouter à ces résistances, tous ceux qui ont eu peur ou qui ont été en contradiction avec ces régimes en fuyant le pays en s'exilant dans d'autres pays comme Albert Einstein ou se sont exilés par conviction comme Klee ou Mann. [...]
[...] En effet, comme nous l'avons vu, grâce à la nazification de la société allemande et à la fascisation de la société italienne, celles-ci ont pu remonter la pente de la crise et ainsi se moderniser dans tous les domaines provoquant ainsi une augmentation générale des revenus et un plein emploi. Toutefois, l'opposition à ces dictatures qui avait été supprimée à l'arrivée au pouvoir des deux chefs commence à renaître que ce soit à travers des partis politiques, des pratiques individuelles, ou encore à travers la culture populaire et les intellectuels engagés. [...]
[...] Alors que le fascisme, système politique autoritaire associant populisme, nationalisme et totalitarisme au nom d'un idéal collectif suprême, et que le nazisme instaurant un Reich totalitaire et expansionniste prônant une hiérarchie des races dominées par l'idéologie Völkish, ces deux idéologies instaurent un fort contrôle et encadrement sur la population. Celui-ci est permis grâce à une force de répression et des violences au sein des sociétés exercées par des milices, à savoir les SA en Allemagne et les Fasci di combattimento puis les Chemises noires en Italie. [...]
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