Le 16 octobre 1914, des professeurs d'universités de l'Empire allemand déclarent : « Le salut de l'ensemble de la culture de l'Europe dépend de la victoire du militarisme allemand, de la discipline, de la fidélité et de l'esprit de sacrifice du peuple allemand uni ». Cet appel illustre l'effort de guerre et l'union que les sociétés civiles européennes doivent entreprendre afin de faire gagner leur patrie. De nombreux espoirs reposent sur elles pour se mobiliser, se sacrifier afin de remporter la victoire. Ce corps social joue donc un rôle non négligeable, et est même dans une certaine mesure le moteur de la guerre par les sacrifices effectués, son rôle politique, et toujours la volonté de se faire entendre.
[...] Très rapidement, des milliers de citoyens européens s'engagent dans l'armée afin de défendre leur patrie. Les colonies du Royaume-Uni et de France participent aussi à l'effort de guerre : elles fournissent de la main d'œuvre et des soldats. L'empire français fournit soldats et travailleurs et l'empire britannique hommes. Par ailleurs, les marraines de guerre écrivent et envoient des colis aux soldats du front et rendent visite aux blessés dans les hôpitaux. Des médecins et infirmières doivent se rendre sur le front pour les blessés. [...]
[...] Les femmes doivent assumer les travaux des champs pour supporter le front. Lorsque la guerre est prédite comme longue et totale, on fait appel aux femmes dans une plus large mesure, elles sont appelées à la production, souvent dans des usines d'armement et sont ainsi surnommées les munitionnettes Par ailleurs, les sociétés civiles européennes se mobilisent pour mettre en place l'économie et l'industrie de guerre, mais également financièrement pour financer la guerre. Les colonies anglaises et françaises fournissent de nombreuse matières premières : sucre, fruits, coton, et se sacrifient pour subvenir aux besoins de leur métropoles. [...]
[...] Il y a une grande crise sociale en raison des mauvaises conditions de vie. En février le Tsarisme s'effondre puis en novembre 1917, les bolchéviques effectue un coup de force, de grandes manifestations ont lieu pour manifester les mécontentements des russes. Plus à l'ouest, à Paris, les cousettes se mettent en grève, ce qui a un effet boule de neige, toutes les ouvrières des cartoucheries demandent des meilleurs salaires et se mettent en grève, soutenues par les socialistes qui proclament la nécessité d'une paix de compromis. [...]
[...] De ce fait, on peut se demander comment les sociétés civiles européennes ont elles réussi à toujours jouer un rôle et à mettre en avant leur idéaux et convictions dans la guerre de 1914 à 1918. Tout d'abord, la mobilisation est générale dans les sociétés civiles européennes, l'effort de guerre est mis en œuvre. Pourtant, cet investissement a ses limites et les actions pacifistes et antimilitaristes voient le jour très rapidement. Pour finir, la guerre étouffe les sociétés civiles européennes, qui ne sont plus à même de se sacrifier et de se battre pour une guerre trop longue : c'est la révolte contre la guerre. [...]
[...] Les oppositions sont réprimées et les sociétés civiles doivent subir la censure ainsi que la propagande. Les travaux aux champs ainsi que dans les usines d'armement sont effectués par l'arrière, qui se démène pour approvisionner le front. L'inflation est à son comble et les citoyens ne supportent plus de verser les impôts pour financer la guerre. Les sociétés civiles sont étouffées par la guerre, elles en subissent directement les conséquences, avec le génocide arménien ou le problème irlandais. En effet, les indépendantistes et la population sont lassés que le Royaume-Uni prenne l'excuse de la guerre pour retarder l'indépendance. [...]
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