Pendant longtemps, le monde s'est caractérisé par la lenteur des évolutions. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il se caractérise, au contraire, par la rapidité et l'ampleur des transformations. Ainsi, se forment sous nos yeux de nouvelles sociétés, qualifiées de postindustrielles, où la communication tient une place fondamentale. En quoi ces soixante dernières années ont-elles donc bouleversé l'économie et les sociétés traditionnelles ?
Réfléchir, c'est étudier les caractères de la croissance économique, la portée des transformations sociales et culturelles, et l'entrée dans une ère nouvelle, celle de la communication. Un regard « occidental » porte à distinguer deux périodes dans l'histoire économique du monde depuis 1945 : une période de forte croissance suivie d'une période de crise.
Mais cette distinction n'a guère de sens pour une partie de l'humanité, par exemple pour un chinois, qui a connu une évolution inverse. Néanmoins, pour tous les Etats, les années 70 constituent une période charnière.
[...] Les inégalités se sont, au contraire, accentuées au cours des trente dernières années, avec la permanence d'un chômage élevé, les écarts de salaires croissants et la multiplication des statuts précaires. C'est l'époque d'une conception minimaliste de l'égalité et d'une remise en cause de l'État providence : L'apparition des nouveaux pauvres contraste avec l'enrichissement des dirigeants d'entreprises et des artistes et des sportifs de haut niveau ( Enfin, il est une autre limite dont on prend conscience progressivement à partir des années soixante : C'est la dégradation de l'environnement par les déchets industriels. [...]
[...] Les États-Unis, grand vainqueur de la guerre, en fixent le cadre, avec les accords de Bretton Woods (qui font du dollar la monnaie internationale des échanges) et la création d'organisations internationales qui favorisent le libre-échange (GATT). Le modèle capitaliste est néanmoins rejeté par certains États, qui adoptent le modèle socialiste déjà en place en URSS (démocraties populaires, Chine), caractérisé par la propriété collective des moyens de production et la planification, avec des résultats très inégaux. La croissance des Trente Glorieuses s'explique par différents facteurs économiques et sociaux. Partout, les nécessités de la reconstruction amènent l'État à s'impliquer dans l'économie, sous diverses formes (nationalisations, planification souple). [...]
[...] Depuis le premier choc pétrolier (1973), il existe une forte disparité des situations économiques. Dans les pays industriels, la croissance oscille désormais autour de à Les pays d'économie socialiste s'enfoncent dans la crise et, après la disparition du modèle soviétique, entreprennent une difficile adaptation au capitalisme (Russie). Certains pays du Sud s'affirment : les NPI (Corée du Sud, Taïwan, Singapour) grâce à leur insertion dans le commerce mondial, la Chine grâce à l'adoption de l'économie de marché et à l'ouverture de ses côtes aux capitaux étrangers (croissance de par an depuis les débuts des années les pays producteurs de pétrole grâce à la hausse des prix de l'or noir Par contre, les PMA, privés d'atouts, ne parviennent pas à amorcer leur développement (Afrique subsaharienne). [...]
[...] De nouveaux circuits de distribution apparaissent (grandes surfaces et centres commerciaux). Peu à peu, les pays occidentaux se rapprochent de l'American way of life. C'est ainsi que l'américanisation qui accompagne la mondialisation rend certains produits universels : le jean, le coca-cola, le McDonalds Même la culture tend à devenir un produit de masse, avec ses héros et ses mythes : séries télévisées et films américains vendus dans le monde entier, groupes musicaux identifiés comme l'expression de la jeunesse universelle (Beatles, groupes de rap). [...]
[...] De la société industrielle à la société de communication Pendant longtemps, le monde s'est caractérisé par la lenteur des évolutions. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, il se caractérise, au contraire, par la rapidité et l'ampleur des transformations. Ainsi, se forment sous nos yeux de nouvelles sociétés, qualifiées de postindustrielles, où la communication tient une place fondamentale. En quoi ces soixante dernières années ont-elles donc bouleversé l'économie et les sociétés traditionnelles ? Réfléchir, c'est étudier les caractères de la croissance économique, la portée des transformations sociales et culturelles, et l'entrée dans une ère nouvelle, celle de la communication. [...]
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