Au lendemain de la 2nde Guerre mondiale, le monde connaît une croissance économique exceptionnelle. Le PIB mondial a été multiplié par 6 en cinquante années. Cette croissance repose sur le développement rapide de la production industrielle encouragée par les innovations technologiques ainsi que par une consommation de masse. Cet élan est brisé au début des années 70 par un retournement de la conjoncture économique.
Aujourd'hui, à l'heure de la mondialisation et en raison du développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication, les sociétés industrielles sont en passe de devenir des sociétés de la connaissance, de l'information et de la communication (...)
[...] Productivité : rapport entre la production d'une entreprise, et le nombre d'heures travaillées par un salarié. Toyotisme : renouvellement fréquent, politique de flux tendus, absence de stock, robotisation, délocalisation. [...]
[...] L'Etat prend en charge la protection sociale (assurance chômage, maladie lutte contre les inégalités grâce à une politique de redistribution financée par l'impôt. C'est le modèle de l'État providence LA CROISSANCE DÉPRESSIVE (DE 1973 À NOS JOURS) La rupture des années 70 La crise de 1973-1974 Au début des années 70, l'économie mondiale semble installée dans une période de croissance soutenue. Aussi, la crise qui apparaît en 74 à la suite de la multiplication du pétrole par 4 en 1973 apparaît totalement inattendue. Avec une simultanéité remarquable, la production industrielle chute dans l'ensemble des PDEM. [...]
[...] Les Etats ont joué un rôle décisif dans le progrès techniques en investissant dans les industries de pointe (nucléaire, informatique, télécommunication Les limites de la croissance Des rythmes de croissance inégaux ; Japon 10% (donc très fort), France- Allemagne (forte croissance), Royaume-Uni-USA (croissance importante). Effets pervers de la croissance : les atteintes à l'environnement (épuisement des ressources, pollutions ) à l'image de la Marée Noire du Torrey Canyon en 1967. A noter aussi le maintien des inégalités malgré leur réduction, illustré par les minorités noires aux USA. Une société de consommation Encouragée par l'essor de la publicité et des nouvelles facilitées du crédit, s'installe alors une société de consommation chez les pays industrialisés. [...]
[...] Le taylorisme sépare les tâches de conception et de production. Fordisme : organisation du travail mise en place par Henry Ford. Prolongeant l'œuvre de Taylor, Ford innove en créant le travail à la chaine Ce modèle se généralise après la 2nde GM et apparaît comme l'un des facteurs clé de la croissance des PDEM. Inflations : augmentation générale des prix entrainant une dépréciation monétaire. Bretton Woods : mise en place d'un système reposant sur 3 piliers : libre convertibilité des monnaies entre elles et avec le dollar, fixité des monnaies par rapport au dollar et à l'or, le non recours à la dévaluation monétaire grâce au FMI. [...]
[...] Le retour du cycle Kondratiev ? Le cycle Kondratiev veut qu'il existe des mouvements longs de 25-30 ans qui font alterner des périodes de croissance et des périodes de ralentissement ; 1974 serait alors la phase descendante du cycle, qui signifie tout de même une croissance plus qu'honorable Les conséquences de la crise Les conditions de travail poursuivent leurs mutations Le temps de travail ne cesse de réduire avec l'allongement des études. Ceci permet une main d'œuvre plus qualifiée, d'où une hausse de la productivité. [...]
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