A l'aube de l'ère industrielle, la France est un pays rural, dont l'activité principale reste l'agriculture. Bien que la Révolution française ait aboli le système féodal des trois ordres, la société reste organisée selon un modèle proche de cela. Bien sur, certaines nouvelles classes commencent à émerger, mais on est encore loin de la société qui verra le jour pendant l'âge industriel. Les cultures restent régionales, et les contacts entre les français limités aux voisins les plus proches. Cela est aussi vrai pour les autres pays européens.
Mais ce modèle va bientôt arriver à son terme, et une véritable révolution sociale, industrielle et économique va avoir lieu. A l'origine, une simple invention créée par un ingénieur anglais, James Watt : la machine à vapeur. Peu à peu, elle va bouleverser les modes de productions, et obliger les industries à se réorganiser (...)
[...] C'est la classe la plus pauvre, constituée de salariés travaillant à l'usine. Leur salaire est tellement bas que toute la famille se voit dans l'obligation de travailler. Avec l'arrivée du travail à la chaîne, les ouvriers perdent leurs qualifications car leur travail se retrouve réduit à une seule tâche simple. Cela entraîne une baisse des salaires. La principale préoccupation de l'ouvrier est de trouver à manger. Le menu est très simple : quelques légumes et du pain. Avec l'introduction du dimanche chômé, les loisirs populaires émergent : le café, le sport et le cinéma. [...]
[...] Mais la priorité absolue de l'employé est d'assurer à ses enfants une éducation de qualité, car c'est là le seul moyen de s'élever dans la hiérarchie sociale. L'argent qui reste est consacré aux loisirs. Pendant les multiples crises que traversera la société industrielle, ce sera bien souvent les classes moyennes qui seront les plus touchées. Enfin, la dernière classe à voir le jour lors de l'industrialisation de l'Europe est la classe ouvrière. En France, elle représente un tiers de la population totale et 40% en Grande-Bretagne. [...]
[...] Sujet : La société européenne du milieu du XIXe siècle à 1939 A l'aube de l'ère industrielle, la France est un pays rural, dont l'activité principale reste l'agriculture. Bien que la révolution française ait aboli le système féodal des trois ordres, la société reste organisée selon un modèle proche de cela. Bien sur, certaines nouvelles classes commencent à émerger, mais on est encore loin de la société qui verra le jour pendant l'âge industriel. Les cultures restent régionales, et les contacts entre les français limités aux voisins les plus proches. [...]
[...] Elle bénéficie de changement d'état d'esprit de la population. Bien sur, ce seront d'abord les classes sociales les plus riches qui investiront dans ces nouveautés. Les classes sociales les plus pauvres ne s'équiperont que bien plus tard. Cependant, il n'y a pas que la hausse des revenus qui est à l'origine de cette entrée dans la société de consommation. C'est en fait l'expansion du libéralisme qui explique l'importance qu'accordent les peuples européens à posséder les équipements les plus modernes. Posséder ces nouveautés est un signe extérieur de réussite. [...]
[...] Bien sur, ces privilèges sont sensés avoir été abolis pendant la révolution française, mais les catégories sociales se maintiennent encore pendant un demi-siècle. Mais avec l'arrivée de l'industrie de masse, trois catégories sociales émergent, dont deux qui n'existaient pas avant l'industrialisation. Déjà présente depuis le Moyen-Age, la classe bourgeoise restera la classe sociale dominante pendant l'âge industriel. C'est elle qui possède les entreprises, qui les dirige, et qui participe à l'activité boursière. Leur budget est élevé, car leurs différentes activités leur permettent de s'assurer un revenu consistant. [...]
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