Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne vaincue a capitulé le 11 novembre 1918, les forces Alliées doivent s'entendre sur des notions importantes comme : la dette allemande, la démilitarisation de celle-ci, etc. C'est dans ce contexte d'après-guerre que la Société des Nations (SDN) naît d'un désir d'association des nations qui ont combattu contre l'ennemi, mais aussi d'un besoin de préservation de la paix dans le monde. Ainsi, les représentants d'une trentaine d'Etats dont ceux de la France, du Royaume-Uni, des Etats-Unis ou encore de l'Italie, se sont entendus pour établir les fondements de la Société des Nations lors de la conférence de paix qui eu lieu au château de Versailles en janvier 1919 (...)
[...] C'est le président des Etats-Unis, Thomas Woodrow Wilson, qui propose la création d'une league of nations qui a donné en français Société des Nations, car pour lui il est indispensable que les grandes nations s'associent pour veiller à conserver la paix : Une association globale de nations doit être formée par des engagements spécifiques garantissant une indépendance politique et une intégrité territoriale mutuelle identique à tous les pays grands ou petits En effet, la création de la SDN clôture ses Quatorze Points et, au sortir de la guerre, tous les pays sont convaincus de la nécessité d'une organisation permanente pour assurer le maintien de la paix mondiale. C'est le 25 janvier 1919 que les vainqueurs vont se concerter et accepter la création d'une Société des Nations. Le 14 février 1919 le projet est accompli et sera adopté le 28 avril 1919, on choisira Genève comme siège pour l'organisation. En 1920, Paul Hymans est le premier président de la SDN. La Société des Nations est née dans un contexte d'après-guerre durant laquelle toutes les nations convergeaient vers la même idée de sauvegarde de la paix. [...]
[...] Fin 1920 son premier objectif fut de préciser les conditions de la sécurité collective. Ajoutés à cela, on peut noter ses succès majeurs qui apparaissent à travers l'atténuation de plusieurs litiges tels que : Le contentieux entre la Suède et la Finlande au sujet des îles Aland : la Suède désirait faire des ces îles des îles suédoises, tandis que la Finlande voulait les conserver sous tutelle, en 1921, la SDN déclara ces îles finlandaises et instaura un gouvernement autonome. [...]
[...] Ces grandes puissances auraient été principalement la France et la Grande Bretagne, mais le processus de désarmement établit par la SDN allait à l'encontre de cette possibilité (même si de toute façon, leurs armées n'étaient pas assez puissantes). Les sanctions économiques qu'elle pouvait mettre en place ne touchaient pas réellement les pays concernés. Enfin, la sécurité collective promue par la Société des Nations n'a pas vraiment été défendue car le recours à des sanctions militaires était impossible, d'autant plus qu'aucune nation n'était prête à entrer en guerre hormis l'agresseur. Durant cette période, l'action collective fut donc plus un concept qu'une réalité. [...]
[...] La Société des Nations et les efforts pour la paix mondiale dans l'entre- deux guerres. Au sortir de la Première Guerre mondiale, l'Allemagne vaincue a capitulé le 11 novembre 1918, les forces Alliées doivent s'entendre sur des notions importantes comme : la dette allemande, la démilitarisation de celle-ci, etc. C'est dans ce contexte d'après-guerre que la Société des Nations (SDN) naît d'un désir d'association des nations qui ont combattu contre l'ennemi, mais aussi d'un besoin de préservation de la paix dans le monde. [...]
[...] Outre ces objectifs et la garantie de la paix dans le monde, elle devait assurer également l'intégrité territoriale des pays, l'égalité des nations et enfin, l'indépendance politique. Pour y parvenir, les Etats membres (qui sont au nombre de 45, puis passeront à 57) doivent respecter le principe de sécurité collective Ils devaient notamment : s'engager à ne déclarer la guerre à aucun Etat, recourir à des procédures de conciliations en cas de contentieux, voter des sanctions morales, financières et militaires contre tout Etat agresseur, ou encore établir une démilitarisation progressive. La Société des Nations s'est alors instaurée sans problème puisque désirée par tous. [...]
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