Avant 1914 il y a déjà une crise de l'idée révolutionnaire et du marxisme, les difficultés sont apparues plus tôt qu'on le croit. On devrait trouver un vocable pour reconnaître que c'est un tandem intellectuel (Marx et Engels) qui a travaillé ensemble. Marx était vraiment un révolutionnaire, il n'a pas cherché à faire carrière et il a souvent connu des difficultés matérielles. Mais c'est aussi une collaboration intellectuelle entre les deux hommes.
Les sources sont importantes, Marx affirme que sa pensée découle de l'étude du socialisme et de l'économie politique. Puis Marx avoue une dette intellectuelle vis-à-vis d'historiens français tels que Guisot et les historiens de la classe moyenne (Bourgeoisie). La différence entre les deux hommes est que Guisot pense que la classe moyenne va rester au pouvoir. Marx fréquente aussi le milieu des hégéliens de gauche c'est-à-dire des philosophes qui pensaient qu'il fallait aller plus loin dans la dialectique de Engels. Il pensait. Pour les jeunes engelsiens, Engels, en apportant de l'importance à l'état de droit et à la religion se serait arrêtée trop tôt dans sa pensée (...)
[...] Bakounine pense qu'il faut une révolution pour détruire l‘Etat et le capitalisme. Les rivalités entre les trois courants ont fait échouer la première internationale. II) Le socialisme politique et son organisation La critique du Programme de Gotha (1875) Elle révèle l'extrême intransigeance de M qui critique tout ce qui n'est ps strictement marxiste. Pour lui, penser que la démocratie peut améliorer le sort des ouvriers c'est négliger l'analyse du capitalisme qui n'est pas Viable. Où est-ce que le Marxisme s'implante ? [...]
[...] Il y a une autre interprétation de la pensée de Marx par Alth ussere qui dit qu'il y a eu une coupure épistémologique, jeune et vieille Marx. Mais au final on pense qu'il y a une critique de la société de son temps en opposition au capitalisme qu'il mène par la philosophie puis par l'économie politique. A plusieurs reprises il désigne sa démarche comme scientifique. Le grand changement de Marx c'est que c'est un homme qu' va essayer d'utiliser m'économie politique. C'est original car les socialistes de son temps critiquent l'économie politique. [...]
[...] En voyant les syndicalistes devenir réformistes il est déçu et il s'intéresse au mythe du catholicisme. Un de ses lecteurs est Mussolini, quand il est encore socialiste révolutionnaire il s'intéresse aux idées de Sorel. Comment mobiliser les masses ? Juste avant sa mort Sorel à un dernier béguin : Lénine qui est un vrai révolutionnaire. Conclusion Ces pensées radicales créent une nouvelle forme de mobilisation politique. Dans le camp des révolutionnaires ce qui s'est imposé est la thèse marxiste, aussi détournée qu'elle soit. [...]
[...] LE monde antique serait défini par l'affrontement entre propriétaires et esclaves, le MA entre les possédants et les serfs. Mais cette vision globale pose des problèmes. Dans le manifeste on explique que la lutte de la classe se termine sur la victoire de l'une d'entre elle ou la disparition des deux. Mais le monde féodal ne s'est pas fini par une prise du pouvoir des serfs Le drame du marxisme au XXème siècle est qu'il s'est appliqué à des populations rurales, paysannes, les mêmes que les marxistes saisissaient le moins. [...]
[...] P voit M comme un fou, M voit P comme quelqu'un qui ne va pas assez loin. C'est aussi un anarchiste. Il veut une société issue d'un contrat passé entre les individus, pas d'autorité verticale hormis dans la famille. C'est aussi un critique du principe des nationalités. Il soutient que la souveraineté nationale ne peut pas s'appliquer partout. Tout le problème de Proudhon qui se retrouve chez Bakounine est comment arriver à cette disparition de l'Etat. Il a pensé à créer des coopératives ouvrières et il a enfin pensé que les ouvriers fonderont eux mêmes leur propre émancipation, s'organiser, mais cela reste vague. [...]
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